jeudi 3 juin 2004

Willy: le poids de l'Or (sic), le choc de l'Intelligence humaine

Mon pote Willy est un gars extraordinaire, à plusieurs points de vue.

Techniquement, c'est lui qui m'a mis le pied à l'étrier sur Java et XML. Merci de m'avoir coaché: un vrai Guru qui a le nez fin.
Physiquement (au sens de "La Physique"; mais j'aurai pu dire "Mathématiquement" qui m'aurait fait passer à côté d'un quiproquo amusant), il m'a refait prendre goût à un tas de choses que j'adorais du temps de mes études de prépa. Les Maths tout d'abord et ensuite une certaine partie de la Physique (celle des Trous Noirs, de la Relativité, de la Physique Quantique, de la Théorie des Cordes, de la Gravité Quantique). Il prétend n'y rien comprendre, mais c'est faux! Il a cette capacité d'en retenir l'essentiel et de faire partager son goût par des anecdotes motivantes.
Musicalement, c'est lui qui m'a permis de découvrir les Bénabar, Vincent Delerme et autres Sanseverino. C'aurait été dommage de passer à côté de ces grands "renouvellants" de la chanson française.
Humainement, il est passionnant. Plein d'humour, toujours positif (même lorsqu'il est englué dans les soucis perso ou pro). Son jugement sur les gens est fiable et pénétrant, jamais méchant, toujours avisé et sans complaisance.

Un regret?
Ben ouais: je n'ai pas réussi à son contact à prendre goût aux échecs (comprenez le jeu de stratégie; pour le reste, je ne l'ai jamais vu en subir un seul). Et pourtant, ce n'est pas faute de m'entretenir sur ce jeu merveilleux, sur les prouesses étonnantes de sa progéniture, sur ses propres talents. Dommage pour moi.

Mais il n'est pas trop tard (ceci n'est pas une bio-posthume!), même si je ne verrai dorénavant plus mon très cher complice au quotidien: nos chemins professionnels divergent, après plusieurs années de collaboration hédonistique.

S'il vous arrive de le côtoyer, soyez bien conscient qu'on n'en rencontre pas deux comme lui dans toute une vie; il est un bain de jouvence intellectuel permanent et c'est un pur plaisir que de plaisanter avec lui.


Bon vent, mon ami, mon mentor, je regrette déjà nos "revues de pipe" (private joke, sorry for that).

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