jeudi 9 décembre 2010

10h-10km : la 118 honnie mais tant convoitée!

Mercredi 8/12/2010 vers 12h30. J'ai quitté Palaiseau (mon bureau) pour Massy (mes collègues) pour une réunion en début d'après-midi. Circulation pénible mais acceptable pour le temps (j'ai dû mettre 5 minutes de plus que d'habitude). Bon, arrivé sur site, j'aurai dû sentir que ça commençait mal: à la réception, on ne pouvait pas me laisser rentrer car ils n'avaient plus de badge visiteur à me donner pour passer les portillons d'accès...
Malgré tout, on arrive à faire notre réunion (très bonne réunion d'ailleurs, en audio avec des collègues bloqués sur un autre site). On termine un peu plus tôt que prévu (sisi, ça arrive ; rarement, mais ça arrive!).
Départ à 17h de Massy donc. Direction Boulogne.

Quelle mauvaise idée j’ai eu de vouloir prendre mon petit chemin habituel (cap vers la 118 en tangentant l'A10) au lieu de passer par l'A6 (voire même de suivre le conseil avisé d'un bon collègue en prenant le RER).
Bilan : 10h pour les 10 premiers km (et heureusement, seulement 1h pour les 10 derniers !). Finalement j’ai pu arriver à la maison à 4h du matin.
Le tout dans un paysage digne d’un film du type « The Day After » : des voitures et camions laissés là où les conducteurs ont pu (voulu ?), à droite, à gauche, au milieu ; une route comme une patinoire, des montées qui font baliser mais qui sont finalement reposantes quand tu abordes des descendantes sans contrôle aucun. Je reconnais que je n’en menais pas large dans la rampe d’accès montante à l’A10 à Massy. Et encore moins dans la descente 200m plus loin (et 1h plus tard). J'étais très heureux d'avoir une voiture de moins d'un an.
Une scène hallucinante avec un motard sur sa grosse BM (sisi une moto par ces conditions !) qui tombait tous les 20m malgré les 2 automobilistes qui l’accompagnaient à pied pour lui servir de béquilles. Mais aussi un joggeur (vers minuit je crois) qui faisait son entrainement sur la D444 blindée et au point mort. Un peu plus loin, un cycliste. Autre attraction : un hélico qui nous survolait (la sécurité civile ? une télé ?) et qui a même tenté de se poser sur le pauvre terreplein central, mais il a renoncé (peut-être de peur de se voir assaillir de gens qui l’auraient pris pour un taxi ?).
Mais j’ai encore une grosse boule au ventre, une amertume réelle, une franche mauvaise conscience d’être passé à côté de ma bonne action du jour : à un moment, j’ai vu un jeune labrador qui se baladait entre les voitures. J’ai d’abord cru (plus certainement j’ai voulu croire) qu’il appartenait à un automobiliste qui lui permettait de se dégourdir les jambes ; puis je ne l’ai plus vu. 30mn (ou une heure ?) plus tard je le revois. Le doute n’est plus permis. Et encore moins quand je le vois remonter la file de voitures arrêtées dans un sens et dans l’autre. Enfin, il s’allonge sur le terreplein dans une ornière. J’ai cru que je soulagerais ma conscience en le signalant aux policiers qui déroutaient les automobilistes en sens inverse (sans se préoccuper de nous donner des infos à nous). Ils n’ont pas eu l’air intéressés par ce naufragé-là. Mais je ne leur jette pas la pierre, car moi, je n’ai pas fait ce que j’aurai du faire : le prendre et le mettre an chaud dans ma voiture. Cela m’attriste vraiment et je ne suis pas fier de moi. Maintenant que je me suis sincèrement battu la coulpe, attaquons celle des organisateurs de ces festivités neigeuses...

Absence complète d’information (enfin un peu sur France Info [toutes les 30mn quoi]; d’ailleurs, au milieu de la nuit, même eux se sont lassés de montrer le cynisme du Ministre de l’Intérieur qui réfute le terme de « pagaille » [dixit : le mot « pagaille » est souvent associé à « indescriptible », or nous décrivons les problèmes et actions en cours, donc il n’y a pas de pagaille ; n’est-ce pas ce que l’on appelle un syllogisme des temps modernes ?]), pas plus de présence sur le terrain (mais où sont ces 50 gymnases transformés en centre d’hébergement ?), les rares policiers rencontrés ne savaient rien, rien non plus sur Internet (ce doit encore être la faute de Google qui n’a pas eu le temps d’indexer les infos des portails gouvernementaux, départementaux ou les sites des villes elles-mêmes [il parait qu’il y avait un hébergement prévu à Bièvres (http://www.bievres.fr/), mais impossible d’en trouver la trace sur leur site]; à moins que le webmaster ne soit le seul à pouvoir mettre du contenu sur le site et comme il était sur la 118…), des informations contradictoires des automobilistes venant en sens inverse, le manque d’envie de faire demi-tour pour re-parcourir en sens inverse le trajet péniblement accumulé ces 7 dernières heures, … Aucune coordination, aucune information. Comme le dit un humoriste en s’adressant au Ministre de l’Intérieur : « un peu trop à l’intérieur, allez voir le temps qu’il fait à l’extérieur » !
Un moment de pur bonheur : arriver à mettre les roues (les 4 en même temps) sur la 118 à l’entrée de Bièvres ; je ne pensais pas éprouver un tel soulagement. Cela dit, après déjà plus de 8h passées en voiture à moins d’1km/h de moyenne, je pense que ma perception de ce genre de choses était un peu émoussée… Bon, ok, c'était le chaos, on faisait la queue pour participer à la nuit blanche et certains avaient déjà renoncé en se rangeant (proprement au début) sur le bas-côté.
Un autre moment amusant : alors que j’étais un peu plus loin sur la 118 (en contre-bas d’Usines Center), entre 2 murs de camions à droite et à gauche, une seule file de pleine de voitures devant moi, l’automobiliste de derrière craque : il sort de sa voiture et frappe à ma fenêtre : « est-ce que vous pourriez avancer pour que je puisse passer » (sous-entendu dans les 30cm qui me séparent du camion à ma droite). Par solidarité, j’ai avancé. En y réfléchissant, je crois qu’un peu plus loin il a fait le mauvais choix de continuer à vouloir passer par la droite, dans une file bordée des deux côtés de camions et de voitures abandonnées, qui se terminait par une camionnette pile au milieu de la file! Moi, j’ai eu de la chance, je suis passé à gauche du mur de camion au milieu de la route, j’ai évité les voitures délaissées de-ci de-là.
Et enfin, miracle, en haut de cette montée pénible, tout près d’Usines Center, j’ai abouti sur le terrain plat, une route toute plate sans aucune voiture/camion arrêtée, on pouvait de nouveau rouler sur 2 files (enfin les rescapés seulement, et ils n’étaient pas nombreux vers 3h30). Et là on découvre une route propre, permettant de rouler à 30km/h, voire même une pointe à 50km/h une fois passé Vélizy.
Une dernière angoisse : et la descente sur Boulogne ? La 118 est-elle coupée ? La pente n’est-elle pas trop vertigineuse par ces conditions.
Et bien non ! Ouf.
Sur les 20km de mon trajet, seul le tronçon Vélizy-Pont de Sèvres (incluant la descente donc) était propre et traité. Cela m’a rempli d’allégresse (c'est un peu hyperbolique là, non?). Je savais (enfin j’y croyais très fort) qu'en arrivant à Boulogne, les routes seraient propres et fastoches à côté de ce qui avait précédé durant les 11 dernières heures. Allez un petit 50km/h sur l’avenue du Général Leclerc, déserte ou presque. Le sapin de Noël de la Place Marcel Sembat (oh, chouette, la civilisation). Bon maintenant, il faut descendre la pente du garage de la maison : ouf le gardien a fait le nécessaire plusieurs fois dans l’après-midi ; le temps d’une reconnaissance à pied et je suis dans l’ascenseur et bientôt au lit ; après 11h de trajet. J’aurai dû aller dans les Alpes, cela aurait été moins pénible !

Finalement, comme je l’avais annoncé à mes collègues, c’est le carburant qui fait la différence. Bon nombre de véhicules étaient à l’arrêt pour cause de panne sèche. En 10h, j’ai quasi rien consommé : y sont bien les nouveaux moteurs, non ?
Par contre, l’organisation des animations sur la route n’est pas au point.

dimanche 18 juillet 2010

Divines surprises et infernales déceptions

My Maudlin Career

Cela fait maintenant plusieurs semaines que j'écoute cet album de Camera Obscura (My Maudlin Career) et n'arrive toujours pas à en avoir assez. Il fait partie de ces rares albums que chaque année j'ai la chance de trouver et que je place au pinacle.

A côté de ce merveilleux album, un autre trône, un peu en-deçà mais très bon tout ce même : il s'agit de The Divine Comedy (Victory for the Comic Muse)Victory For The Comic Muse.

 

Voilà pour les merveilleuses surprises.

Passons aux mauvais choix (heureusement, j'ai là aussi la chance d'avoir peu de pioches malheureuses):

  • 20 M2 (CD) Amandine Bourgeois et ses petits 20m2 : lors de ma décision d'achat j'avais aimé ses mélodies mais en écoute plus attentive (i.e. pas au bureau), grosse déception...
  • The Movie Songbook Sharleen Spiteri et son recueil de Movie Songbook : là, je sais que je vais faire du mal à un très bon pote fan comme moi de Texas, mais franchement, je m'interroge à la fois sur le choix des chansons retenues (Xanadu! incroyable, non? Et Many river to cross... pour la milliardième reprise) et des arrangements. Certes, arrivé à The Sound of Silence, j'ai eu des frissons : ce n'était pas grâce à Sharleen mais plutôt parce que cela faisait bien un an que je n'avait pas écouté mes grandes idoles Simon&Grafunkel. Du coup, j'ai viré Sharleen de la platine pour y (re-)mettre S&K. Ouf, de la vraie musique.

Et ensuite, retour à Camera Obscura (j'arrive vraiment pas à m'en déscotcher!

 

 

mardi 20 avril 2010

Un GPS tracker dans votre TomTom

Vous avez un TomTom.
Très bien.
Vous en êtes contents et l'histoire pourrait s'arrêter là.

Mais vous en attendez plus. Par exemple, vous aimeriez qu'il vous aide à progresser dans votre entrainement de course (running). Et malheureusement, TomTom ne fournit pas de fonctionnalité de "tracking". C'est ballot tout de même toute cette technologie et pas possible de lui faire enregistrer les positions GPS qu'il acquiert si régulièrement!

Et ben double coup de bol:

  1. TomTom est un système ouvert basé sur un Linux
  2. Il y a des "bienfaiteurs de l'humanité" (terme consacré d'un de mes meilleurs potes)
Il existe au moins deux solutions pour ajouter cette fonction de tracking à votre TomTom (je suis d'ailleurs persuadé qu'il en existe d'autres et que des solutions équivalentes sont disponibles pour d'autres "GPS"). J'ai donc testé: Event_Logger et Tripmaster.
Pour chacun, on a un site Web très complet mais comme on en faisait il y a plus de 10 ans... (chargé, pas clair, long, ...).
Pour chacun, je n'ai noté aucun problème une fois installé sur le TomTom. Ouf.
Je confesse que je n'ai jamais réussi à obtenir d'Event_Logger qu'il me "suive" lors d'une sortie course (heureusement d'ailleurs, car la dernière n'était pas brillante brillante : j'ai fini le dernier km à 5km/h...). Je n'ai donc pas trop insisté car je suis tombé très vite sur Tripmaster qui est nettement mieux (et a marché du premier coup).
Là où Event_Logger n'a pas vraiment d'IHM dédiée sur le TomTom (on modifie un fichier de config, on court et on espère récupérer un fichier .gpx), Tripmaster vous offre une IHM spécifique (avec une boussole et un tas d'autres fonctions inutiles quand on court ;-) Son paramétrage se fait par une IHM sur le TomTom (la version fichier de config existe bien entendu aussi).
Je le recommande donc très fortement. La seule limite, c'est lors de l'enregistrement des fichiers au format XML (comme .gpx ou .kml), il faut penser à indiquer à Tripmaster de "fermer" le fichier (ben oui, il faut bien fermer toutes ces balises ouvrantes quoi! J'ai souvent été confronté à ce problème quand je développais, et je suis sûr que l'auteur pourrait trouver une solution plus élégante [note to myself: penser à en parler au développeur]).

mardi 16 mars 2010

iPad and multi-users...?


As a follow-up of my previous post on the iPad, something still needs to find an answer: I am a firm believer that this device could replace the pile of magazines/newspapers we all have on our coffee tables, but when it comes to browsing, mailing or scheduling, how are we going to handle multi-users aspects of such a family machine?
Indeed it will become a family device that will live in the house: living rooms, bedrooms or kitchen (I have some doubts with the bathroom... and regarding the restroom, it's up to you ;-)
Apart the inevitable internal fights to find it back, to accuse your teens for dropping it anywhere (ok, causal business, isn't it?), we really have to address the other problem: personal vs/and family usage.
Because the iPad shares the iPhone/iTouch OS, it offers us: browsing capability (with "tabs"), email client and agenda. How those can be managed in a shared environment since it does not support (so far?) multi-users settings.
Historically, mobile devices were personal: PDA, smart phones and iPhone/iTouch. (a small exception with the netbooks which have full-fledged OS that allow for multi-users to share it thanks to multi-accounts capability).
So, I ask again: because the iPad will be shared among the family/house: how are you going to deal with your surfing tabs, mail account(s) and agenda together with the other family/house members? One simple solution Apple could propose: buy an iPad each!

iPad: a coffee table machine

The iPad has been announced for a while and is soon to be released. I just realised that I did not post any of my thoughts on that device. Here we are.
At first, I was disappointed because I expected another OS to run on it (MacOS-like for short).
Then, I let my friends and colleagues convince me that sharing the same OS as the iPhone/iTouch will be great and is visionary.
Ok, I took that for granted and moved to finding a real differentiator with the rest of the iP* family. Quickly, it appeared to me that it would be a perfect device to leave on the coffee table to replace the pile(s!) of magazines/newspapers that are cluttering the place.
Indeed, to me, it makes a great move forward for that kind of usage. But first, let me state that I'm not fond at all of eReaders of all sort: I really prefer read my books on printed paper. I do understand that travelers appreciate the eReaders for the convenience they bring to their trips: no more heavy weighted luggages (or at least no more burdened ones by printed books: the travelers/commuters I know that switched to eReaders are often hungry readers!). But my reading experience of books (still?) needs to go through a "real" (old style) book.
That stated, back to the iPad.
Reading a magazine is not the same experience (not the same "isolation" from the world, not the same dedicated reading duration, ...). And thus can really take advantage of moving to the digitalized world (which has almost already completely occurred during the past years: just look at how much the newspapers sales have dropped, and still do.)
But furthermore, it can provide a real additional benefit to the reader: you can receive update, you can go through videos, animations, dynamic graphs and other data visualizations to complement the traditional text+still image (hum hum, I guess I go a little bit too far too quickly since we do not have Flash on the iP* family... But let's guess this will be overcame thanks to dedicated Apps for reading magazines; which something we already saw with the iPhone/iTouch: eNewspapers moved from Web-dedicated-site to a dedicated-App ).
So definitely, for such an usage, I could be a potential buyer (and I must add that the "low" price greatly helps).
What still puzzles me: how much do I need the embedded 3G? Should not I stick to the WiFi for such usage? I guess so (although when I travel or I am on vacations, I could benefit from such a 3G connectivity...)

samedi 13 février 2010

Again I did it: another women singers bucket

From the most recent acquisitions to the older ones, here are my last CDs...
Something that leave me stuck and astonishes me as well is that it is almost only women singers. And I can swear I did not do it on purpose (at least conscientiously...)

Really nice first shot for this indie theme. Don't miss the second tune (oursoul). Waiting for the next album.


I hesitated a very long time before buying one of her album. This is my very first one and it's a real pleasure. I should add that if I waited so long it's likely because when I was in "Class Prépa" at Janson, she was there in "Seconde" and starring with "Joe le taxi" as a baby-singer. It was rather weird to me and my friends to see all her fans waving around the high school...

Again, a very interesting first shot. Many diverse rythmns (rock, soul and pop). To be listened urgently: highly recommended.


Imogen Heap (alias Frou Frou in her first installment) is a great artist. I discovered her at TED and decided to push further my first impressions. This led to three albums bought in a row! No more comments required, aren't they?

Second album from this french singer. I think it is at least as good as the first one. Probably better. Like it very much, indeed.

I'm tempted to state: good, as usual. No more, no less. No surprise neither. Oh, yes perhaps should I add that this opus seems to navigate more styles, and even makes an attempt to push to Rock!

Great. From my perspective, this one is better than the previous one. Really nice and full of nice tunes. Strong recommendation.




And I should add that the next CD already sitting on my shelves is another French woman singer: Charlotte Gainsbourg with her IRM album...

vendredi 1 janvier 2010

Made to stick: réveiller son cerveau droit



Prolégomènes : au sortir de mes études, j'ai passé un certain nombre d'entretiens d'embauche, n'arrivant pas vraiment à me décider... Presque par hasard, je postule dans un cabinet de conseil (absorbé par la suite par Cap Gemini). La veille de l'entretien, j'apprends que ma belle-famille connaissait le DRH dudit Cabinet. Appelé, il demande auprès de qui suis-je convoqué. Monsieur untel. Oups nous dit-il. Ce Monsieur est plutôt orienté "psy". Veux-tu que je l'appelle? Non merci pas la peine, je vais me débrouiller tout seul. (Bon, évidemment, il l'appelle. L'autre réagira en "psy" car, au milieu de l'entretien, ex abrupto, il me demande pourquoi j'ai fait intervenir le DRH... Voilà gars, débrouille-toi maintenant!). Mais ce recruteur m'a marqué au fer rouge pour tout autre chose; en 30 minutes, il m'a littéralement passé au scanner et m'a dit à la fin "méfiez-vous de ne pas vous laisser entraîner par votre tendance à préférer la forme au fond". Sous-entendu, la forme pour un ingé, c'est "beurk".
Lien avec le livre : or voilà que la forme en serait pas au fond si inutile que cela. A lire "A Whole new mind", la forme serait le tendance de fond pour le XXIème siècle. Dans un marché de masse saturé et planéto-média-globalisé, les produits qui s'en sortent le mieux doivent être Beaux. Ouf, revanche des cerveaux droits sur les gauches.
Et même si je suis un pur produit d'une éducation cerveau gauche (avec comme point d'orgue la remarque du recruteur), je me sens une certaine orientation bicéphale. Bon ok, comme tout le monde! Mais quand même.
Brèfle, ce genre de livre vous rééquilibre les neurones en les synapsant un peu plus à droite. Que du bon...