Beaucoup de nouveautés du côté des distribs Linux qui tiennent dans la main (à condition que votre paume ait la taille d'un CD ;-)
Tout d'abord un panégyrique de ces distribs en forme de liste des 10 usage spécifiques intéressants (un usage=une distrib). Et pour achever de vous convaincre qu'il y a d'autres distro-CD que Knoppix (dailleurs j'ai un truc à dire sur Knoppix: cf plus bas), go to The Live CD List : ça calme tout de suite!
Ensuite, une distrib basée sur FreeBSD qui tient dans la main existe (pas encore dans la liste ci-dessus...): FreeSBIE (sic), qui veut dire: Free System Burned In Economy. Quelques screenshots sur le site ou aussi sur OSDir.com sous forme d'un slideshow Web; un article de type point-de-vue surOSnews.
Enfin, la célébrissime Knoppix va splitter: victime de son succès, elle est devenue de plus en plus lourde au fil du temps (le CD se remplit de plus en plus avec des composants qui nécessitent toujours plus de puissance); donc à partir de l'été prochain, nous aurons droit à une version "light" pour les vieilles config matérielles et une version franchement lourde pour le coup: elle ouvrira l'ère des Linux Live DVD! Tout cela est détaillé dans une niouse de Yahoo UK qui par là-même vous apprendra que la distrib Gentoo se met, elle-aussi, au Live CD
Voilou, that's all 4 now!
mercredi 22 décembre 2004
mardi 23 novembre 2004
AsynCoffee
Pour se détendre à l'heure du déjeuner en pouvant honnêtement prétendre travailler, je vous propose la méditation du jour du père Goriot (oups pardon du père Gregor; celui-là même qui maintient le site Enterprise Integration Patterns et qui a rédigé le très bon livre éponyme)
Et non, vous ne rêvez pas, c'est bien des Starbucks Coffee Shops dont il s'agit (ces célèbres cafés américains où l'on s'arrête avant d'aller au boulot le matin pour acheter son "walking mug" of coffee à siroter sur le chemin).
Le sujet? Simple, il s'agit d'expliciter pourquoi ce type de boutique ne peut pas utiliser du 2-phases commit!
D'ailleurs, si vous voulez tenter l'expérience décrite dans l'article, vous pouvez vous rendre dans l'un d'entre eux (à La Défense, Montmartre, Montparnasse, Odéon, ... et bientôt à Vélizy II): mais attention, rien à voir avec un expresso italien ;-))
P.S.: pour les amateurs de la traçabilité, la niouse vient de TSS
Et non, vous ne rêvez pas, c'est bien des Starbucks Coffee Shops dont il s'agit (ces célèbres cafés américains où l'on s'arrête avant d'aller au boulot le matin pour acheter son "walking mug" of coffee à siroter sur le chemin).
Le sujet? Simple, il s'agit d'expliciter pourquoi ce type de boutique ne peut pas utiliser du 2-phases commit!
D'ailleurs, si vous voulez tenter l'expérience décrite dans l'article, vous pouvez vous rendre dans l'un d'entre eux (à La Défense, Montmartre, Montparnasse, Odéon, ... et bientôt à Vélizy II): mais attention, rien à voir avec un expresso italien ;-))
P.S.: pour les amateurs de la traçabilité, la niouse vient de TSS
mercredi 17 novembre 2004
Le renard met le feu, OpenSource et autres
Vous avez vu la couv' de 01 de cette semaine (12/11/2004)?
En plus du changement de format (plutôt cool d'ailleurs), c'est la tronche de mon panda rouge préféré depuis plusieurs années qui fait la une; j'ai nommé FIREFOX (eh, oui, ce n'est pas un renard, mais un panda; pour achever de vous en convaincre, un petit détour par votre WikiPédia favori [prenez note de la remarque de bas de page]).
Bon, vous me direz que Libé avait ouvert le bal la semaine passée (dès Mercredi) avec une accroche en une suivie d'une pleine page (page 6): cet article ("Firefox à l'abordage d'Internet Explorer") est accroché au-dessus de mon bureau!. Les autres ont suivi (Le Monde, ...)
On ne devrait d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin: la fondation pour la diffusion de Firefox (Mozilla et autres) a récolté $250.000 de dons pour acheter (entre autres) une pleine page de pub du New York Times dans les prochains jours.
Firefox a presque doublé sa pénétration en qq mois; objectif: 10%. De toutes les manières, IE (et M$) ne luttent plus (mais cela ne laisse-t-il pas présager une nouveauté dans longtemps, oups pardon dans Longhhorn ;-))
Mais tout cela n'est qu'une expression singulière (tout comme Linux) de la vague de fond qu'est la diffusion de l'OpenSource dans les entrerpises. Toute la presse écrite s'en fait l'echo actuellement (qu'elle soit généraliste [Libé encore, ...] et spécialiste [impossible de lire 01 ou LMI sans des gros titres/dossiers sur le sujet]). Sans parler du Web, qui s'y était mis depuis longtemps, et les auteurs de livres qui ont découvert un filon (je me souviens du temps où il n'y avait qu'un seul livre en français sur le sujet...).
Finie l'époque idéologique; bienvenue dans un monde pragmatique. Et ce n'est pas l'avènement des conteneurs légers qui va atténuer la tendance.
Que n'ai-je réussi à faire pénétrer plus fortement, plus tôt, plus durablement, plus efficacement ces idées chez mon si cher précédent employeur?! Ce n'est malheureusement plus un facteur différenciateur: c'est devenu souvent une nécessité, rédhibitoire/éliminatoire dans bien des cas.
Aller, je vous laisse et retourne à mon Panda-Rouge (et aussi à mon Oiseau de Tonnerre dont je vous parlerai une prochaine fois)
En plus du changement de format (plutôt cool d'ailleurs), c'est la tronche de mon panda rouge préféré depuis plusieurs années qui fait la une; j'ai nommé FIREFOX (eh, oui, ce n'est pas un renard, mais un panda; pour achever de vous en convaincre, un petit détour par votre WikiPédia favori [prenez note de la remarque de bas de page]).
Bon, vous me direz que Libé avait ouvert le bal la semaine passée (dès Mercredi) avec une accroche en une suivie d'une pleine page (page 6): cet article ("Firefox à l'abordage d'Internet Explorer") est accroché au-dessus de mon bureau!. Les autres ont suivi (Le Monde, ...)
On ne devrait d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin: la fondation pour la diffusion de Firefox (Mozilla et autres) a récolté $250.000 de dons pour acheter (entre autres) une pleine page de pub du New York Times dans les prochains jours.
Firefox a presque doublé sa pénétration en qq mois; objectif: 10%. De toutes les manières, IE (et M$) ne luttent plus (mais cela ne laisse-t-il pas présager une nouveauté dans longtemps, oups pardon dans Longhhorn ;-))
Mais tout cela n'est qu'une expression singulière (tout comme Linux) de la vague de fond qu'est la diffusion de l'OpenSource dans les entrerpises. Toute la presse écrite s'en fait l'echo actuellement (qu'elle soit généraliste [Libé encore, ...] et spécialiste [impossible de lire 01 ou LMI sans des gros titres/dossiers sur le sujet]). Sans parler du Web, qui s'y était mis depuis longtemps, et les auteurs de livres qui ont découvert un filon (je me souviens du temps où il n'y avait qu'un seul livre en français sur le sujet...).
Finie l'époque idéologique; bienvenue dans un monde pragmatique. Et ce n'est pas l'avènement des conteneurs légers qui va atténuer la tendance.
Que n'ai-je réussi à faire pénétrer plus fortement, plus tôt, plus durablement, plus efficacement ces idées chez mon si cher précédent employeur?! Ce n'est malheureusement plus un facteur différenciateur: c'est devenu souvent une nécessité, rédhibitoire/éliminatoire dans bien des cas.
Aller, je vous laisse et retourne à mon Panda-Rouge (et aussi à mon Oiseau de Tonnerre dont je vous parlerai une prochaine fois)
vendredi 12 novembre 2004
Tester Linux plus facilement encore!
Bon on connaît tous les distrib de Linux qui s'installent facilement sur nos chers PC (et hop, voilou que j'écrase ma MBR avec Lilo ou Grub; pour la restaurer éventuellement, il faudra serrer les fesses en lançant sous DOS l'incantation "fdisk /MBR").
Ensuite, sont apparues les distros (chébran, le gars, non?) de type Live CD; parmi elles, la plus célèbre est bien sûr la Knoppix. Un CD dans le lecteur, un boot et hop un autre OS: sans intrusion ni scories sur votre précieux (et fragile!) système Windows. Avec bien sûr, détection du réseau, des périphériques (comme les disques USB) et read/write sur les partitions NTFS et FAT. Utiliser une telle distro est donc sympa pour faire ses premiers pas sous Linux sans risque mais aussi pour récupérer des data d'un plantage de Windows (si si, il parait que ce n'est pas une légende!).
Et bien, l'imagination fertile des développeurs va encore plus loin dans la convivialité: lancer linux depuis Windows lui-même. Avec la "DSL - Damn Small Linux" (rien à voir avec l'ADSL et autres xDSL of course! si ce n'est que l'ADSL est bien apprécié pour téléchargé la DSL ;-))), on télécharge 50Mo, on clique sur un .bat (et il faut bien reconnaître qu'il faut nécessairement être sous Windows pour subir cela!) et là, la magie d'un chargement de Linux apparaît dans une fenêtre Windows. Et les connaisseurs constateront tout de suite qu'il s'agit d'une adaptation de la Knoppix. Plus besoin de télécharger une image ISO, de la graver et de booter sur un CD pour toucher du doigt un véritable OS. Cool, non?
So, go ahead to DSL and give it a try.
P.S.: par soucis de complétude, il me faut signaler que Mandrake avait déjà montré la voie il y a quelque temps avec Drake4Win (enfin je crois que c'était le nom à l'époque): l'install de Mandrake étant présente sous forme de 2 fichiers sous Windows (un pour le swap et un autre comme image de l'install). Et donc pour virer Linux (avant de l'installer proprement en natif bien sûr!), hop un petit tour par la corbeille et le (mauvais) tour est joué. Finalement, tout cela ressemble un peu à une install sous VMWare, mais sans licence!
Ensuite, sont apparues les distros (chébran, le gars, non?) de type Live CD; parmi elles, la plus célèbre est bien sûr la Knoppix. Un CD dans le lecteur, un boot et hop un autre OS: sans intrusion ni scories sur votre précieux (et fragile!) système Windows. Avec bien sûr, détection du réseau, des périphériques (comme les disques USB) et read/write sur les partitions NTFS et FAT. Utiliser une telle distro est donc sympa pour faire ses premiers pas sous Linux sans risque mais aussi pour récupérer des data d'un plantage de Windows (si si, il parait que ce n'est pas une légende!).
Et bien, l'imagination fertile des développeurs va encore plus loin dans la convivialité: lancer linux depuis Windows lui-même. Avec la "DSL - Damn Small Linux" (rien à voir avec l'ADSL et autres xDSL of course! si ce n'est que l'ADSL est bien apprécié pour téléchargé la DSL ;-))), on télécharge 50Mo, on clique sur un .bat (et il faut bien reconnaître qu'il faut nécessairement être sous Windows pour subir cela!) et là, la magie d'un chargement de Linux apparaît dans une fenêtre Windows. Et les connaisseurs constateront tout de suite qu'il s'agit d'une adaptation de la Knoppix. Plus besoin de télécharger une image ISO, de la graver et de booter sur un CD pour toucher du doigt un véritable OS. Cool, non?
So, go ahead to DSL and give it a try.
P.S.: par soucis de complétude, il me faut signaler que Mandrake avait déjà montré la voie il y a quelque temps avec Drake4Win (enfin je crois que c'était le nom à l'époque): l'install de Mandrake étant présente sous forme de 2 fichiers sous Windows (un pour le swap et un autre comme image de l'install). Et donc pour virer Linux (avant de l'installer proprement en natif bien sûr!), hop un petit tour par la corbeille et le (mauvais) tour est joué. Finalement, tout cela ressemble un peu à une install sous VMWare, mais sans licence!
mardi 2 novembre 2004
Unicode explained (a link)
Using Unicode is good! (that's what we've all learned from different plateforms vendors, should they be Java-oriented or Microsoft-minded).
But what the mess with Unicode/UCS-2/UTF-8/ISO/UTF-16/... is!?
If you ever wandered around trying to catch the rationale of these without getting anything consistent, rush to this link.
It could save you time, especially when dealing with XML data coming from/going to different OSes, programming languages, software frameworks.
But what the mess with Unicode/UCS-2/UTF-8/ISO/UTF-16/... is!?
If you ever wandered around trying to catch the rationale of these without getting anything consistent, rush to this link.
It could save you time, especially when dealing with XML data coming from/going to different OSes, programming languages, software frameworks.
vendredi 23 juillet 2004
Oh, XML.
I remember when I posted a project on SourceForge, I had to categorize it (aka Trove Software Map). Among the different attributes I filled in, there was the language (used for development). Because my code was heavily based on XML (for describing a MMI, a little bit 'à la' XUL), I intended to declare XML.
But when browsing through the available languages, I noticed that XML was not promoted as "first class" language (neither second class, BTW!). Which scared me (I avoided a heart-attack, at last ;-)
I e-mailed something like "I know that XML is not a 'real' programming language, but due to the increase of its usages in programming technics, why not adding it". No answers (apart from two other 'sourceforgers': one who agreed and another who talked me about the non-LALR(1) aspect of XML, sic).
Things are perhaps changing with the arrival of o:XML. I let you go through an interesting overview on XML.com (don't be put off by the classical 'HelloWorld' code snippet: the power of that language is not there!). Let me quote something really important about the strength of o:XML:
So, when you have to produce XML as an output, you have the choice of XSLT, XQuery AND o:XML. The later shares with XQuery the advantage of being output format-oriented (try to picture what the output will look like by reading an XSLT stylesheet ;-)
But when browsing through the available languages, I noticed that XML was not promoted as "first class" language (neither second class, BTW!). Which scared me (I avoided a heart-attack, at last ;-)
I e-mailed something like "I know that XML is not a 'real' programming language, but due to the increase of its usages in programming technics, why not adding it". No answers (apart from two other 'sourceforgers': one who agreed and another who talked me about the non-LALR(1) aspect of XML, sic).
Things are perhaps changing with the arrival of o:XML. I let you go through an interesting overview on XML.com (don't be put off by the classical 'HelloWorld' code snippet: the power of that language is not there!). Let me quote something really important about the strength of o:XML:
o:XML is a practical language, designed to solve practical problems. For many types of applications it already provides faster, easier, better solutions than any other technology. If you are writing code that processes or produces XML, chances are you will benefit from using o:XML.In fact you really can avoid the pain of XSLT (sometimes), and use o:XML to script your output XML (like JSP in fact). But that's not the only use case: it is far more productive to write o:XML than Java (or C#) to produce simple XML.
So, when you have to produce XML as an output, you have the choice of XSLT, XQuery AND o:XML. The later shares with XQuery the advantage of being output format-oriented (try to picture what the output will look like by reading an XSLT stylesheet ;-)
mardi 13 juillet 2004
Est-ce Végé?
(For once, I post in this category a french news about SVG; for non french-aware brains, they should retain that: 1°) the title is a (sort of) play on words about SVG, 2°) there are (at least) two OpenSource SVG editor available out there 3°) there is a very good zine in french on SVG - That's all folks!)
Je viens de découvrir 2 éditeurs SVG en OpenSource:
Chacun avec des galleries amusantes (pas mal de manga, mais aussi des logos comme Tux pour Solipodi).
D'ailleurs, à propos de gallerie, il y a http://openclipart.org qui contient tout un lot de dessins bien sympaSVG
Et bien sûr le site français traitant du sujet (http://svgfr.org/). Lequel nous apprend que les fabriquants de téléphones portables s'emballent pour SVG (Sony, Nokia, Siemens).
Je viens de découvrir 2 éditeurs SVG en OpenSource:
Chacun avec des galleries amusantes (pas mal de manga, mais aussi des logos comme Tux pour Solipodi).
D'ailleurs, à propos de gallerie, il y a http://openclipart.org qui contient tout un lot de dessins bien sympaSVG
Et bien sûr le site français traitant du sujet (http://svgfr.org/). Lequel nous apprend que les fabriquants de téléphones portables s'emballent pour SVG (Sony, Nokia, Siemens).
vendredi 4 juin 2004
Richard Feynman
Il y a deux types de génies: les génies "ordinaires" et les "magiciens". Un génie ordinaire est un type comme vous et moi pourrions l'être, si nous étions infiniment plus intelligents. La manière dont son esprit fonctionne n'est pas un mystère. Dès que nous comprenons ce qu'il a fait, nous sommes alors persuadués que nous aurions pu faire de même.
Les magiciens sont différents. Ils sont, en jargon mathématique, dans le complément "orthogonal" de l'endroit où nous nous trouvons, le fonctionnement de leur esprit nous est totalement incompréhensible. Même quand nous comprenons ce qu'ils ont fait, le processus par lequel ils y sont arrivés nous est inaccessible. Ils n'ont que très rarement, voire jamais,n d'élèves, parce qu'ils ne peuvent pas être imités et qu'il doit être terriblement frustrant pour un jeune esprit brillant d'être confronté aux voies impénétrables de l'esprit d'un magicien. Richard Feynman est un magicien d'un niveau exceptionnel.
Marc Kac (1914-1984), Enigmas of Chance, 1995
Un conseil: lire le dossier sur ce magicien dans le hors-série "Les Génies de la Science" de Pour La Science de (mai-août 2004). Un régal.
jeudi 3 juin 2004
Willy: le poids de l'Or (sic), le choc de l'Intelligence humaine
Mon pote Willy est un gars extraordinaire, à plusieurs points de vue.
Techniquement, c'est lui qui m'a mis le pied à l'étrier sur Java et XML. Merci de m'avoir coaché: un vrai Guru qui a le nez fin.
Physiquement (au sens de "La Physique"; mais j'aurai pu dire "Mathématiquement" qui m'aurait fait passer à côté d'un quiproquo amusant), il m'a refait prendre goût à un tas de choses que j'adorais du temps de mes études de prépa. Les Maths tout d'abord et ensuite une certaine partie de la Physique (celle des Trous Noirs, de la Relativité, de la Physique Quantique, de la Théorie des Cordes, de la Gravité Quantique). Il prétend n'y rien comprendre, mais c'est faux! Il a cette capacité d'en retenir l'essentiel et de faire partager son goût par des anecdotes motivantes.
Musicalement, c'est lui qui m'a permis de découvrir les Bénabar, Vincent Delerme et autres Sanseverino. C'aurait été dommage de passer à côté de ces grands "renouvellants" de la chanson française.
Humainement, il est passionnant. Plein d'humour, toujours positif (même lorsqu'il est englué dans les soucis perso ou pro). Son jugement sur les gens est fiable et pénétrant, jamais méchant, toujours avisé et sans complaisance.
Un regret?
Ben ouais: je n'ai pas réussi à son contact à prendre goût aux échecs (comprenez le jeu de stratégie; pour le reste, je ne l'ai jamais vu en subir un seul). Et pourtant, ce n'est pas faute de m'entretenir sur ce jeu merveilleux, sur les prouesses étonnantes de sa progéniture, sur ses propres talents. Dommage pour moi.
Mais il n'est pas trop tard (ceci n'est pas une bio-posthume!), même si je ne verrai dorénavant plus mon très cher complice au quotidien: nos chemins professionnels divergent, après plusieurs années de collaboration hédonistique.
S'il vous arrive de le côtoyer, soyez bien conscient qu'on n'en rencontre pas deux comme lui dans toute une vie; il est un bain de jouvence intellectuel permanent et c'est un pur plaisir que de plaisanter avec lui.
Bon vent, mon ami, mon mentor, je regrette déjà nos "revues de pipe" (private joke, sorry for that).
Techniquement, c'est lui qui m'a mis le pied à l'étrier sur Java et XML. Merci de m'avoir coaché: un vrai Guru qui a le nez fin.
Physiquement (au sens de "La Physique"; mais j'aurai pu dire "Mathématiquement" qui m'aurait fait passer à côté d'un quiproquo amusant), il m'a refait prendre goût à un tas de choses que j'adorais du temps de mes études de prépa. Les Maths tout d'abord et ensuite une certaine partie de la Physique (celle des Trous Noirs, de la Relativité, de la Physique Quantique, de la Théorie des Cordes, de la Gravité Quantique). Il prétend n'y rien comprendre, mais c'est faux! Il a cette capacité d'en retenir l'essentiel et de faire partager son goût par des anecdotes motivantes.
Musicalement, c'est lui qui m'a permis de découvrir les Bénabar, Vincent Delerme et autres Sanseverino. C'aurait été dommage de passer à côté de ces grands "renouvellants" de la chanson française.
Humainement, il est passionnant. Plein d'humour, toujours positif (même lorsqu'il est englué dans les soucis perso ou pro). Son jugement sur les gens est fiable et pénétrant, jamais méchant, toujours avisé et sans complaisance.
Un regret?
Ben ouais: je n'ai pas réussi à son contact à prendre goût aux échecs (comprenez le jeu de stratégie; pour le reste, je ne l'ai jamais vu en subir un seul). Et pourtant, ce n'est pas faute de m'entretenir sur ce jeu merveilleux, sur les prouesses étonnantes de sa progéniture, sur ses propres talents. Dommage pour moi.
Mais il n'est pas trop tard (ceci n'est pas une bio-posthume!), même si je ne verrai dorénavant plus mon très cher complice au quotidien: nos chemins professionnels divergent, après plusieurs années de collaboration hédonistique.
S'il vous arrive de le côtoyer, soyez bien conscient qu'on n'en rencontre pas deux comme lui dans toute une vie; il est un bain de jouvence intellectuel permanent et c'est un pur plaisir que de plaisanter avec lui.
Bon vent, mon ami, mon mentor, je regrette déjà nos "revues de pipe" (private joke, sorry for that).
samedi 29 mai 2004
Êtes-vous atteint du NIH ?
Le NIH est le syndrome du " Not Invented Here ". Il s'agit d'une forme fréquente d'autisme dont sont atteintes certaines organisations, et en particulier celles développant du logiciel. Elle fait partie de la famille des affections caractérisées par : " le re-use ne passera pas par moi ". Les organismes infectés refusent (sciemment ou non) d'utiliser ou ré-utiliser des briques logiciel existantes (au sens large) lorsque l'occasion se présente. Le NIH peut s'attaquer à un individu isolé, à un groupe, à un service voire même dans certains cas à une entreprise entière.
Pourquoi ce syndrome frappe-t-il, alors que tout le monde s'accorde sur la vanité de la ré-invention de la roue ? Sans classifier toutes les causes, passons en revue les plus typiques, celles rencontrées le plus fréquemment.
Au premier rang, on trouve la méconnaissance. Telle organisation se lance dans le développement coûteux et complexe d'une couche logiciel (prenons un pool de connexion à une base de données pour fixer les idées). Ce n'est pas son métier, mais qu'importe on investit. Qui plus est, à aucun moment le recensement et l'étude des solutions existantes ne sont réalisés. Le seul credo (bien que non établit comme une doctrine mais plutôt une sorte de douce paresse intellectuelle) est " j'en ai besoin donc je le développe ! " Le NIH a fait une nouvelle victime. Cependant cette absence de stratégie claire, bien que gênante, n'est pas méprisable. Maintenant que vous êtes prévenus, soyez vigilants. Après les innocentes victimes, nous trouvons les premiers malades volontaires. Ceux-là sont de la catégorie des hédonistes. Ils aiment se faire plaisir et le savent. Ils re-développent volontiers un calendrier en HTML pour la beauté du geste, alors qu'il en existe en pagaille qui ne demandent qu'à être utilisés et améliorés. Les mêmes implémentent leur propre couche de mapping Objet-Relationnel en balayant d'un revers de la main celles qui existent ou alors écrivent leur propre DTD XML singeant une version existante afin de laisser leur empreinte. Regardez autour de vous, il est presque certain que vous pourrez débusquer ces malades-là : ils sont dangereux.
Mais pires sont ceux atteint de la forme perverse du NIH. On pourrait la résumer par " Not Invented By Me ". Elle survient lorsqu'une entité refuse de ré-utiliser le travail de l'entité d'à-côté pour le refaire à sa façon. Elle sévit le plus souvent dans les grandes structures et est très inquiétante et en tout cas contre-productive.
Les solutions sont pourtant simples et bien connues. Elles reposent sur l'éducation, la curiosité et la confiance.
L'éducation car c'est par elle que s'acquiert le tissu des connaissances indispensables à des décisions argumentées et maîtrisées. Il s'agit de toutes les lectures possibles (presse papier ou électronique, livres et autres documents comme les " white paper " ou les " FAQ "), mais aussi de la formation, des séminaires et des réunions (eh oui, on peut apprendre des choses fort instructives dans une réunion bien menée !). Mais cela ne serait rien sans l'indispensable curiosité qui doit nous habiter quotidiennement sous peine de s'encroûter dans un carcan d'ignorance. Comment peut-on encore manquer de curiosité quand on baigne dans un luxe d'informations mises à disposition avec force moyens. Pour ne parler que d'Internet, il y a les innombrables sites Web, les mailing-lists et leurs contre-parties que sont les forums de discussion : à eux trois, ces points d'accès à l'information sont les piliers des curieux. Et puis, pour être un peu philosophe, être curieux c'est déjà une démarche vers les autres et leur travail, donc un bon facteur de cure contre le NIH. Enfin, la confiance est peut-être la clé de voûte des mesures prophylactiques. Mais c'est aussi la plus dure à acquérir et à garder pour les deux parties (d'ailleurs, bien souvent, la confiance qui aura été trompée sera perdue à jamais). Mais ce joyau, une fois acquis, devient un pourfendeur de NIH quasi inextinguible. Car avec la confiance, on peut baser son travail sur celui que d'autres auront mis à notre disposition.
Ces trois qualités permettent donc aux organisations (et aux membres qui les constituent) d'avoir l'aptitude à choisir parmi les solutions existantes ; qu'elles soient issues d'un éditeur de logiciel, de la communauté OpenSource ou bien sûr des développements internes déjà réalisés.
Donc, le NIH est une sorte d'ignorance (souvent passive parfois perfidement active). Mais certaines circonstances peuvent nous amener à considérer que le NIH peut être une arme stratégique, une volonté affirmée. Ainsi, le fait d'être la seule organisation à posséder un composant logiciel peut constituer un avantage concurrentiel non négligeable. Ne pas élaborer son Système d'Informations (ou une partie de celui-ci) comme la réplique de la concurrence est une volonté délibérée que l'on constate de plus en plus. (Est-ce pour autant la fin des progiciels ?). Dans ce cas, le NIH n'est plus subit comme un syndrome mais affiché comme une politique, une ligne de conduite (ponctuelle ou sur le long terme, localisée à une entité du SI ou étendue plus largement) assurant innovation et différentiation.
Dans tous les cas, luttons contre le NIH-ignorance soit par l'adoption des composants existants (en les étoffant ou modifiant si nécessaire), soit en se fortifiant (vis-à-vis de la concurrence) par des développements spécifiques innovants (et différenciateurs).
< !-- ********* Dimanche 28 Avril 2002 ********* posté le 29 Mai 2004--> /** * Êtes-vous atteint du NIH ? * * * par Charles-Antoine Poirier * * * * Copyright (c) 2002, Charles-Antoine Poirier. Le contenu de ce document peut être * redistribué sous les conditions énoncées dans la Licence pour Documents Libres version * 1.1 ou ultérieure. (http://garp.univ-bpclermont.fr/guilde/Guilde/Licence/) */
Pourquoi ce syndrome frappe-t-il, alors que tout le monde s'accorde sur la vanité de la ré-invention de la roue ? Sans classifier toutes les causes, passons en revue les plus typiques, celles rencontrées le plus fréquemment.
Au premier rang, on trouve la méconnaissance. Telle organisation se lance dans le développement coûteux et complexe d'une couche logiciel (prenons un pool de connexion à une base de données pour fixer les idées). Ce n'est pas son métier, mais qu'importe on investit. Qui plus est, à aucun moment le recensement et l'étude des solutions existantes ne sont réalisés. Le seul credo (bien que non établit comme une doctrine mais plutôt une sorte de douce paresse intellectuelle) est " j'en ai besoin donc je le développe ! " Le NIH a fait une nouvelle victime. Cependant cette absence de stratégie claire, bien que gênante, n'est pas méprisable. Maintenant que vous êtes prévenus, soyez vigilants. Après les innocentes victimes, nous trouvons les premiers malades volontaires. Ceux-là sont de la catégorie des hédonistes. Ils aiment se faire plaisir et le savent. Ils re-développent volontiers un calendrier en HTML pour la beauté du geste, alors qu'il en existe en pagaille qui ne demandent qu'à être utilisés et améliorés. Les mêmes implémentent leur propre couche de mapping Objet-Relationnel en balayant d'un revers de la main celles qui existent ou alors écrivent leur propre DTD XML singeant une version existante afin de laisser leur empreinte. Regardez autour de vous, il est presque certain que vous pourrez débusquer ces malades-là : ils sont dangereux.
Mais pires sont ceux atteint de la forme perverse du NIH. On pourrait la résumer par " Not Invented By Me ". Elle survient lorsqu'une entité refuse de ré-utiliser le travail de l'entité d'à-côté pour le refaire à sa façon. Elle sévit le plus souvent dans les grandes structures et est très inquiétante et en tout cas contre-productive.
Les solutions sont pourtant simples et bien connues. Elles reposent sur l'éducation, la curiosité et la confiance.
L'éducation car c'est par elle que s'acquiert le tissu des connaissances indispensables à des décisions argumentées et maîtrisées. Il s'agit de toutes les lectures possibles (presse papier ou électronique, livres et autres documents comme les " white paper " ou les " FAQ "), mais aussi de la formation, des séminaires et des réunions (eh oui, on peut apprendre des choses fort instructives dans une réunion bien menée !). Mais cela ne serait rien sans l'indispensable curiosité qui doit nous habiter quotidiennement sous peine de s'encroûter dans un carcan d'ignorance. Comment peut-on encore manquer de curiosité quand on baigne dans un luxe d'informations mises à disposition avec force moyens. Pour ne parler que d'Internet, il y a les innombrables sites Web, les mailing-lists et leurs contre-parties que sont les forums de discussion : à eux trois, ces points d'accès à l'information sont les piliers des curieux. Et puis, pour être un peu philosophe, être curieux c'est déjà une démarche vers les autres et leur travail, donc un bon facteur de cure contre le NIH. Enfin, la confiance est peut-être la clé de voûte des mesures prophylactiques. Mais c'est aussi la plus dure à acquérir et à garder pour les deux parties (d'ailleurs, bien souvent, la confiance qui aura été trompée sera perdue à jamais). Mais ce joyau, une fois acquis, devient un pourfendeur de NIH quasi inextinguible. Car avec la confiance, on peut baser son travail sur celui que d'autres auront mis à notre disposition.
Ces trois qualités permettent donc aux organisations (et aux membres qui les constituent) d'avoir l'aptitude à choisir parmi les solutions existantes ; qu'elles soient issues d'un éditeur de logiciel, de la communauté OpenSource ou bien sûr des développements internes déjà réalisés.
Donc, le NIH est une sorte d'ignorance (souvent passive parfois perfidement active). Mais certaines circonstances peuvent nous amener à considérer que le NIH peut être une arme stratégique, une volonté affirmée. Ainsi, le fait d'être la seule organisation à posséder un composant logiciel peut constituer un avantage concurrentiel non négligeable. Ne pas élaborer son Système d'Informations (ou une partie de celui-ci) comme la réplique de la concurrence est une volonté délibérée que l'on constate de plus en plus. (Est-ce pour autant la fin des progiciels ?). Dans ce cas, le NIH n'est plus subit comme un syndrome mais affiché comme une politique, une ligne de conduite (ponctuelle ou sur le long terme, localisée à une entité du SI ou étendue plus largement) assurant innovation et différentiation.
Dans tous les cas, luttons contre le NIH-ignorance soit par l'adoption des composants existants (en les étoffant ou modifiant si nécessaire), soit en se fortifiant (vis-à-vis de la concurrence) par des développements spécifiques innovants (et différenciateurs).
< !-- ********* Dimanche 28 Avril 2002 ********* posté le 29 Mai 2004--> /** * Êtes-vous atteint du NIH ? * * * par Charles-Antoine Poirier * * * * Copyright (c) 2002, Charles-Antoine Poirier. Le contenu de ce document peut être * redistribué sous les conditions énoncées dans la Licence pour Documents Libres version * 1.1 ou ultérieure. (http://garp.univ-bpclermont.fr/guilde/Guilde/Licence/) */
vendredi 28 mai 2004
Se rassurer sans se laisser aller...
On vient de me faire part d'une merveilleuse maxime à propos de modestie et d'auto-satisfaction:
"Quand on se mesure, on se fait peur; Mais quand on se compare, on se rassure"
Conclusion: quand on a un grand niveau d'exigences envers soi-même, on se met souvent une pression terrible. Elle n'est pas toujours justifiée en regard de ce que produisent/attendent les autres...
J'aime bien cette sentence, mais il faut veiller à ne pas tomber dans la médiocrité en s'accordant des satisfecit complaisants.
"Quand on se mesure, on se fait peur; Mais quand on se compare, on se rassure"
Conclusion: quand on a un grand niveau d'exigences envers soi-même, on se met souvent une pression terrible. Elle n'est pas toujours justifiée en regard de ce que produisent/attendent les autres...
J'aime bien cette sentence, mais il faut veiller à ne pas tomber dans la médiocrité en s'accordant des satisfecit complaisants.
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