jeudi 2 juin 2011

Being enchanted by & Enchant your boss

J'aurai aussi pu intituler ce billet: "L'autorité et moi"...


En Entreprise, je connais deux formes d'autorité :

  • la première est de nature coercitive,
  • la seconde liée à la reconnaissance ("faire autorité dans son domaine"), au leadership.

Comme tout un chacun, j'ai beaucoup de mal avec la première car non seulement elle suppose une obligation de la suivre de manière aveugle mais que souvent la justification de ce que l'on attend de vous n'est pas démontrée (et comme tout bon ingénieur que je suis, j'ai besoin de comprendre pour avancer...)
Et il faut bien reconnaître que l'on rencontre pas mal de couches de management qui ne reposent peu ou prou que sur cette sorte d'autorité.
Face à ce type de management, j'ai tendance à me braquer, à me mettre en travers, ...
Brèfle, tout sauf une attitude qui permet de progresser. Or je constate que pour avancer, pour progresser, je ne me sens à l'aise que lorsque je travaille pour un client ; l'aider, lui fournir des solutions sont les éléments qui me motivent.

Cela m'a donné une idée.
Pour éviter une situation de blocage, je me mets à considérer ce type de chef autoritaire comme un client : qu'est-ce que je peux faire pour l'aider, de quoi a-t-il besoin, ... J'oublie (enfin j'essaie la plupart du temps) qu'il est un chef que je n'estime pas beaucoup et me mets à le considérer comme quelqu'un qui a besoin d'aide. Eh ben, ça marche! Et tout ça grâce à ce cher Guy Kawasaki et son livre (dont j'ai déjà parlé ici et ). J'arrive même à recouvrer de l'estime pour lui, à découvrir des points positifs : un vrai plus au quotidien. Et puis c'est un super exercice pour ma future activité...

Par contre, quand on a la chance de rencontrer l'autre type d'autorité chez un manager, un vrai leader, alors c'est du pur bonheur, on donne le meilleur de soi-même (sans même s'en apercevoir), on se dépasse (en progressant de manière visible, en devenant meilleur) et on tente de prolonger le temps que l'on restera sous leur (bienveillante) autorité. Et je vis cela depuis plus de 3 ans. Merci à toi Didier!

Enfin, je vis les deux situations : j'ai un leader parmi mes (au moins) trois chefs actuels, sans compter mes deux N+2...

2 commentaires:

Sofiane a dit…

Je trouve cette démarche par l'enchantement assez intéressante. ça pourrait répondre à la problématique de mobilisation des équipes face à un défi commun, où la reconnaissance demeure le carburant incontournable !

et +1 pour le "Merci à toi Didier !" :-)

ChAP a dit…

Yes, mais même si le leadership se cultive, je pense qu'il repose sur une "autorité naturelle" qui ne s'acquiert pas, elle. Et notre ami Didier l'a cette autorité naturelle qui fait qu'on le suit avec plaisir.