jeudi 3 mars 2005

XML on client-side: the Return (or the Birth, at last!)

Je me souviens qu'il y a qq années, dans les slides des cours sur XML que je donnais, j'avais beaucoup de mal à présenter une solution dans laquelle le processing d'un XML venant du serveur se faisait sur le client (pas de Xeulteu sur le client, temps de transformation prohibitif dans la plupart des cas, ...). Et je préférais donc la solution où le serveur bossait et le client affichait (je vous rappelle que cela remonte à l'époque frénétique de l'ultra-léger sur le poste client et DHTML était pire que de l'assembleur!). Ouf, j'avais donc des excuses! 

Mais maintenant les chose changent (en particulier avec le retour en force des clients "moins" légers; quand on est snob, on dit "smart" en jouant sur les 2 sens de ce terme anglais [joli et intelligent]; quand on est plein de thunes, on va même jusqu'à dire "rich client"). 
Et ben voilà t'y pas que notre bon vieux XML issu du serveur pourrait parfaitement être acceptable dans nos navigateurs (de là à penser mettre Struts et consors à la poubelle?). Vu le nombre de retour (et articles associés) sur XMLHttpRequest (et en particulier XMLHttpRequest et un article de présentation de Sarissa), il est certainement indispensable de conserver cette technique dans un coin de mon cerveau encombré (heureusement que mon //WebLog[@author="ChAP"] est là pour me servir de meta-bookmark!)

mardi 8 février 2005

Java, DB mapping and XML: a new comer

This is an old problem.
A new player is coming in: iBatis (OSS, of course!). It is really a light framework for accessing a DB allowing you to have total control over the SQL statements your gonna use.
An interesting article on OnJava is presenting the component.
It should be kept in mind that such a framework has its own limitation (one of the most important being not to be used in complex O/R mapping cases).
Obviously, such a solution should be compared to other existing ones (Hibernate, ...)

mercredi 22 décembre 2004

Un point sur les Linux "live CD"

Beaucoup de nouveautés du côté des distribs Linux qui tiennent dans la main (à condition que votre paume ait la taille d'un CD ;-)
Tout d'abord un panégyrique de ces distribs en forme de liste des 10 usage spécifiques intéressants (un usage=une distrib). Et pour achever de vous convaincre qu'il y a d'autres distro-CD que Knoppix (dailleurs j'ai un truc à dire sur Knoppix: cf plus bas), go to The Live CD List : ça calme tout de suite!
Ensuite, une distrib basée sur FreeBSD qui tient dans la main existe (pas encore dans la liste ci-dessus...): FreeSBIE (sic), qui veut dire: Free System Burned In Economy. Quelques screenshots sur le site ou aussi sur OSDir.com sous forme d'un slideshow Web; un article de type point-de-vue surOSnews.
Enfin, la célébrissime Knoppix va splitter: victime de son succès, elle est devenue de plus en plus lourde au fil du temps (le CD se remplit de plus en plus avec des composants qui nécessitent toujours plus de puissance); donc à partir de l'été prochain, nous aurons droit à une version "light" pour les vieilles config matérielles et une version franchement lourde pour le coup: elle ouvrira l'ère des Linux Live DVD! Tout cela est détaillé dans une niouse de Yahoo UK qui par là-même vous apprendra que la distrib Gentoo se met, elle-aussi, au Live CD
Voilou, that's all 4 now!

mardi 23 novembre 2004

AsynCoffee

Pour se détendre à l'heure du déjeuner en pouvant honnêtement prétendre travailler, je vous propose la méditation du jour du père Goriot (oups pardon du père Gregor; celui-là même qui maintient le site Enterprise Integration Patterns et qui a rédigé le très bon livre éponyme)
Et non, vous ne rêvez pas, c'est bien des Starbucks Coffee Shops dont il s'agit (ces célèbres cafés américains où l'on s'arrête avant d'aller au boulot le matin pour acheter son "walking mug" of coffee à siroter sur le chemin).
Le sujet? Simple, il s'agit d'expliciter pourquoi ce type de boutique ne peut pas utiliser du 2-phases commit!

D'ailleurs, si vous voulez tenter l'expérience décrite dans l'article, vous pouvez vous rendre dans l'un d'entre eux (à La Défense, Montmartre, Montparnasse, Odéon, ... et bientôt à Vélizy II): mais attention, rien à voir avec un expresso italien ;-))

P.S.: pour les amateurs de la traçabilité, la niouse vient de TSS

mercredi 17 novembre 2004

Le renard met le feu, OpenSource et autres

Vous avez vu la couv' de 01 de cette semaine (12/11/2004)?
En plus du changement de format (plutôt cool d'ailleurs), c'est la tronche de mon panda rouge préféré depuis plusieurs années qui fait la une; j'ai nommé FIREFOX (eh, oui, ce n'est pas un renard, mais un panda; pour achever de vous en convaincre, un petit détour par votre WikiPédia favori [prenez note de la remarque de bas de page]).
Bon, vous me direz que Libé avait ouvert le bal la semaine passée (dès Mercredi) avec une accroche en une suivie d'une pleine page (page 6): cet article ("Firefox à l'abordage d'Internet Explorer") est accroché au-dessus de mon bureau!. Les autres ont suivi (Le Monde, ...)
On ne devrait d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin: la fondation pour la diffusion de Firefox (Mozilla et autres) a récolté $250.000 de dons pour acheter (entre autres) une pleine page de pub du New York Times dans les prochains jours.
Firefox a presque doublé sa pénétration en qq mois; objectif: 10%. De toutes les manières, IE (et M$) ne luttent plus (mais cela ne laisse-t-il pas présager une nouveauté dans longtemps, oups pardon dans Longhhorn ;-))

Mais tout cela n'est qu'une expression singulière (tout comme Linux) de la vague de fond qu'est la diffusion de l'OpenSource dans les entrerpises. Toute la presse écrite s'en fait l'echo actuellement (qu'elle soit généraliste [Libé encore, ...] et spécialiste [impossible de lire 01 ou LMI sans des gros titres/dossiers sur le sujet]). Sans parler du Web, qui s'y était mis depuis longtemps, et les auteurs de livres qui ont découvert un filon (je me souviens du temps où il n'y avait qu'un seul livre en français sur le sujet...).
Finie l'époque idéologique; bienvenue dans un monde pragmatique. Et ce n'est pas l'avènement des conteneurs légers qui va atténuer la tendance.

Que n'ai-je réussi à faire pénétrer plus fortement, plus tôt, plus durablement, plus efficacement ces idées chez mon si cher précédent employeur?! Ce n'est malheureusement plus un facteur différenciateur: c'est devenu souvent une nécessité, rédhibitoire/éliminatoire dans bien des cas.

Aller, je vous laisse et retourne à mon Panda-Rouge (et aussi à mon Oiseau de Tonnerre dont je vous parlerai une prochaine fois)

vendredi 12 novembre 2004

Tester Linux plus facilement encore!

Bon on connaît tous les distrib de Linux qui s'installent facilement sur nos chers PC (et hop, voilou que j'écrase ma MBR avec Lilo ou Grub; pour la restaurer éventuellement, il faudra serrer les fesses en lançant sous DOS l'incantation "fdisk /MBR").
Ensuite, sont apparues les distros (chébran, le gars, non?) de type Live CD; parmi elles, la plus célèbre est bien sûr la Knoppix. Un CD dans le lecteur, un boot et hop un autre OS: sans intrusion ni scories sur votre précieux (et fragile!) système Windows. Avec bien sûr, détection du réseau, des périphériques (comme les disques USB) et read/write sur les partitions NTFS et FAT. Utiliser une telle distro est donc sympa pour faire ses premiers pas sous Linux sans risque mais aussi pour récupérer des data d'un plantage de Windows (si si, il parait que ce n'est pas une légende!).
Et bien, l'imagination fertile des développeurs va encore plus loin dans la convivialité: lancer linux depuis Windows lui-même. Avec la "DSL - Damn Small Linux" (rien à voir avec l'ADSL et autres xDSL of course! si ce n'est que l'ADSL est bien apprécié pour téléchargé la DSL ;-))), on télécharge 50Mo, on clique sur un .bat (et il faut bien reconnaître qu'il faut nécessairement être sous Windows pour subir cela!) et là, la magie d'un chargement de Linux apparaît dans une fenêtre Windows. Et les connaisseurs constateront tout de suite qu'il s'agit d'une adaptation de la Knoppix. Plus besoin de télécharger une image ISO, de la graver et de booter sur un CD pour toucher du doigt un véritable OS. Cool, non?
So, go ahead to DSL and give it a try.
P.S.: par soucis de complétude, il me faut signaler que Mandrake avait déjà montré la voie il y a quelque temps avec Drake4Win (enfin je crois que c'était le nom à l'époque): l'install de Mandrake étant présente sous forme de 2 fichiers sous Windows (un pour le swap et un autre comme image de l'install). Et donc pour virer Linux (avant de l'installer proprement en natif bien sûr!), hop un petit tour par la corbeille et le (mauvais) tour est joué. Finalement, tout cela ressemble un peu à une install sous VMWare, mais sans licence!

mardi 2 novembre 2004

Unicode explained (a link)

Using Unicode is good! (that's what we've all learned from different plateforms vendors, should they be Java-oriented or Microsoft-minded).
But what the mess with Unicode/UCS-2/UTF-8/ISO/UTF-16/... is!?
If you ever wandered around trying to catch the rationale of these without getting anything consistent, rush to this link.
It could save you time, especially when dealing with XML data coming from/going to different OSes, programming languages, software frameworks.

vendredi 23 juillet 2004

Oh, XML.

I remember when I posted a project on SourceForge, I had to categorize it (aka Trove Software Map). Among the different attributes I filled in, there was the language (used for development). Because my code was heavily based on XML (for describing a MMI, a little bit 'à la' XUL), I intended to declare XML.
But when browsing through the available languages, I noticed that XML was not promoted as "first class" language (neither second class, BTW!). Which scared me (I avoided a heart-attack, at last ;-)
I e-mailed something like "I know that XML is not a 'real' programming language, but due to the increase of its usages in programming technics, why not adding it". No answers (apart from two other 'sourceforgers': one who agreed and another who talked me about the non-LALR(1) aspect of XML, sic).

Things are perhaps changing with the arrival of o:XML. I let you go through an interesting overview on XML.com (don't be put off by the classical 'HelloWorld' code snippet: the power of that language is not there!). Let me quote something really important about the strength of o:XML:
o:XML is a practical language, designed to solve practical problems. For many types of applications it already provides faster, easier, better solutions than any other technology. If you are writing code that processes or produces XML, chances are you will benefit from using o:XML.
In fact you really can avoid the pain of XSLT (sometimes), and use o:XML to script your output XML (like JSP in fact). But that's not the only use case: it is far more productive to write o:XML than Java (or C#) to produce simple XML.

So, when you have to produce XML as an output, you have the choice of XSLT, XQuery AND o:XML. The later shares with XQuery the advantage of being output format-oriented (try to picture what the output will look like by reading an XSLT stylesheet ;-)

mardi 13 juillet 2004

Est-ce Végé?

(For once, I post in this category a french news about SVG; for non french-aware brains, they should retain that: 1°) the title is a (sort of) play on words about SVG, 2°) there are (at least) two OpenSource SVG editor available out there 3°) there is a very good zine in french on SVG - That's all folks!)

Je viens de découvrir 2 éditeurs SVG en OpenSource:
Chacun avec des galleries amusantes (pas mal de manga, mais aussi des logos comme Tux pour Solipodi).
D'ailleurs, à propos de gallerie, il y a http://openclipart.org qui contient tout un lot de dessins bien sympaSVG

Et bien sûr le site français traitant du sujet (http://svgfr.org/). Lequel nous apprend que les fabriquants de téléphones portables s'emballent pour SVG (Sony, Nokia, Siemens).

vendredi 4 juin 2004

Richard Feynman

Il y a deux types de génies: les génies "ordinaires" et les "magiciens". Un génie ordinaire est un type comme vous et moi pourrions l'être, si nous étions infiniment plus intelligents. La manière dont son esprit fonctionne n'est pas un mystère. Dès que nous comprenons ce qu'il a fait, nous sommes alors persuadués que nous aurions pu faire de même.
Les magiciens sont différents. Ils sont, en jargon mathématique, dans le complément "orthogonal" de l'endroit où nous nous trouvons, le fonctionnement de leur esprit nous est totalement incompréhensible. Même quand nous comprenons ce qu'ils ont fait, le processus par lequel ils y sont arrivés nous est inaccessible. Ils n'ont que très rarement, voire jamais,n d'élèves, parce qu'ils ne peuvent pas être imités et qu'il doit être terriblement frustrant pour un jeune esprit brillant d'être confronté aux voies impénétrables de l'esprit d'un magicien. Richard Feynman est un magicien d'un niveau exceptionnel.
Marc Kac (1914-1984), Enigmas of Chance, 1995 

Un conseil: lire le dossier sur ce magicien dans le hors-série "Les Génies de la Science" de Pour La Science de (mai-août 2004). Un régal.