vendredi 4 novembre 2011
A lire: intéressant de faire attention à ce que l'on enseigne (encore) aujourd'hui pour éviter les pièges de demain...
En résumé, ce qui compte vraiment : des produits, des bons produits, d'excellents produits que les clients sont heureux d'avoir, de merveilleux produits dont les clients enthousiasmés font la pub!
Mais on ajoute aussi que ce qui compte le plus dans une boîte, c'est (dans cette ordre) : les employés, les produits et les clients (encore que pour l'ordre des 2 derniers, on peut discuter).
C'est d'ailleurs un des derniers sujets de Tom Peters.
jeudi 2 juin 2011
Being enchanted by & Enchant your boss
J'aurai aussi pu intituler ce billet: "L'autorité et moi"...
En Entreprise, je connais deux formes d'autorité :
Comme tout un chacun, j'ai beaucoup de mal avec la première car non seulement elle suppose une obligation de la suivre de manière aveugle mais que souvent la justification de ce que l'on attend de vous n'est pas démontrée (et comme tout bon ingénieur que je suis, j'ai besoin de comprendre pour avancer...)
Et il faut bien reconnaître que l'on rencontre pas mal de couches de management qui ne reposent peu ou prou que sur cette sorte d'autorité.
Face à ce type de management, j'ai tendance à me braquer, à me mettre en travers, ...
Brèfle, tout sauf une attitude qui permet de progresser. Or je constate que pour avancer, pour progresser, je ne me sens à l'aise que lorsque je travaille pour un client ; l'aider, lui fournir des solutions sont les éléments qui me motivent.
Cela m'a donné une idée.
Pour éviter une situation de blocage, je me mets à considérer ce type de chef autoritaire comme un client : qu'est-ce que je peux faire pour l'aider, de quoi a-t-il besoin, ... J'oublie (enfin j'essaie la plupart du temps) qu'il est un chef que je n'estime pas beaucoup et me mets à le considérer comme quelqu'un qui a besoin d'aide. Eh ben, ça marche! Et tout ça grâce à ce cher Guy Kawasaki et son livre (dont j'ai déjà parlé ici et là). J'arrive même à recouvrer de l'estime pour lui, à découvrir des points positifs : un vrai plus au quotidien. Et puis c'est un super exercice pour ma future activité...
Par contre, quand on a la chance de rencontrer l'autre type d'autorité chez un manager, un vrai leader, alors c'est du pur bonheur, on donne le meilleur de soi-même (sans même s'en apercevoir), on se dépasse (en progressant de manière visible, en devenant meilleur) et on tente de prolonger le temps que l'on restera sous leur (bienveillante) autorité. Et je vis cela depuis plus de 3 ans. Merci à toi Didier!
Enfin, je vis les deux situations : j'ai un leader parmi mes (au moins) trois chefs actuels, sans compter mes deux N+2...
En Entreprise, je connais deux formes d'autorité :
- la première est de nature coercitive,
- la seconde liée à la reconnaissance ("faire autorité dans son domaine"), au leadership.
Comme tout un chacun, j'ai beaucoup de mal avec la première car non seulement elle suppose une obligation de la suivre de manière aveugle mais que souvent la justification de ce que l'on attend de vous n'est pas démontrée (et comme tout bon ingénieur que je suis, j'ai besoin de comprendre pour avancer...)
Et il faut bien reconnaître que l'on rencontre pas mal de couches de management qui ne reposent peu ou prou que sur cette sorte d'autorité.
Face à ce type de management, j'ai tendance à me braquer, à me mettre en travers, ...
Brèfle, tout sauf une attitude qui permet de progresser. Or je constate que pour avancer, pour progresser, je ne me sens à l'aise que lorsque je travaille pour un client ; l'aider, lui fournir des solutions sont les éléments qui me motivent.
Cela m'a donné une idée.
Pour éviter une situation de blocage, je me mets à considérer ce type de chef autoritaire comme un client : qu'est-ce que je peux faire pour l'aider, de quoi a-t-il besoin, ... J'oublie (enfin j'essaie la plupart du temps) qu'il est un chef que je n'estime pas beaucoup et me mets à le considérer comme quelqu'un qui a besoin d'aide. Eh ben, ça marche! Et tout ça grâce à ce cher Guy Kawasaki et son livre (dont j'ai déjà parlé ici et là). J'arrive même à recouvrer de l'estime pour lui, à découvrir des points positifs : un vrai plus au quotidien. Et puis c'est un super exercice pour ma future activité...
Par contre, quand on a la chance de rencontrer l'autre type d'autorité chez un manager, un vrai leader, alors c'est du pur bonheur, on donne le meilleur de soi-même (sans même s'en apercevoir), on se dépasse (en progressant de manière visible, en devenant meilleur) et on tente de prolonger le temps que l'on restera sous leur (bienveillante) autorité. Et je vis cela depuis plus de 3 ans. Merci à toi Didier!
Enfin, je vis les deux situations : j'ai un leader parmi mes (au moins) trois chefs actuels, sans compter mes deux N+2...
dimanche 8 mai 2011
#bmgen: one of the best business book I read these past years
I prefer to tell you what you are going to find in it.
The entire book is built around the "Business Model Canvas". Smart, simple, savvy, sparkling, ... Why this has not been invented years ago? So you'll find everything on page 46: it describes the way a for-profit company works (should work?). In fact, the perspective is an outside one: the description is oriented toward the relation of the company (as a whole) with the outside world: its customers, its partners, its offers, ...
Once the Canvas has been introduced, you'll get familiar with it through a series of examples (p52) applying it to well-known businesses types (they are called Patterns: long-tail, free, unbundling, ...). Now, you are really familiar with the Canvas and its 9 building blocks and relationships.
Then, we are going to work with the Canvas to Design business models. This section is based on Design Thinking methods adapted to the Canvas (Ideation, Prototyping, Customer insights, ...). Really really exciting.
At this stage, you are proficient with the Canvas and ready to plunge it into the real world (Strategy section). This goes through some classical (SWOT) and innovative (Blue Ocean) techniques to improve and invent businesses.
To conclude, we are invited to follow the 5 steps for designing and creating a business model. This overall Process justifies (if needed!) the reading of the preceding chapters. You will take advantage of every bit you learnt previously to elicit, design and sustain/improve/change your business model.
Business Model Generation really is a must read business book. Ins't it?
P.S.: if you still need more before validating your order, you can browse through the book thanks to a 72 pages long excerpt. And after reading, you'll be able to grab other bits from the Business Model Generation site (including an iPad app!!!)
vendredi 29 avril 2011
Enchanteur Amazon
J'ai commandé un produit (une radio+dock iPhone) chez eux fin Janvier.
Commande et réception parfaites (comme d'hab).
Par contre, le produit avait un petit défaut: la radio n'a plus fonctionné au bout de quelques semaines (alors que la partie dock marche très bien elle!).
Je contacte Amazon, demande à me faire appeler "maintenant" (un peu sceptique sur le "maintenant"). Même pas le temps de chercher mon portable que déjà celui-ci sonnait! Très fort.
Donc l'opératrice d'Amazon m'explique la démarche à suivre (elle m’envoie un mail avec l'adresse mail du fournisseur pour que je le contacte; elle m'indique que si le fournisseur est défaillant, alors Amazon m'échangera le produit immédiatement).
En moins d'une heure de temps (et probablement pas plus de 15' passées à traiter le problème), j'avais entre les mains des étiquettes pour retourner mon produit défectueux (retour gratuit; bon il faut quand même aller le déposer à la Poste sous 30j!), l'assurance d'un remplacement à neuf et le numéro de la commande de remplacement (sans attendre que j'ai retourné l'autre). Plus tard dans la journée, notification de l'envoie de ma "commande" pour une livraison en délai normal (comme une "vraie" commande).
Lors de la présentation de son livre "L'art de l'enchantement", Guy Kawasaki mettait en avant la folle aventure de Zappos (vente en ligne de chaussures et vêtements). Il indiquait comment ce vendeur avait su créer la confiance de ses clients (parce que de prime abord, acheter des chaussures de tous types, en ligne, est un pari fort risqué, n'est-ce pas Mesdames?). Il leur a suffit de permettre de retourner gratuitement les chaussures qui ne conviennent pas, sans discussion et aux frais de Zappos. Enchanteur, non?
Et bien mon expérience du SAV d'Amazon.fr est à ce niveau d'enchantement. Bravo et que d'autres prennent exemple sur vous.
jeudi 21 avril 2011
An App or a Web site? Both, please!
Did you notice how eager we could be to go full Web when it comes to use our desktop/laptop computers? How many standalone applications do you have on your PC/Mac/Linux apart those from your core activities/business? For the (bigger and bigger) rest, we tend to only rely on our Web Browser.
On the other side, when it comes to "mobility", we are completely focused on dedicated App; whatever the OS is (iOS, Androïd, WebOS, W7Phone) and whatever the form factor (iPhone/iTouch, iPad, Galaxy S, other Smartphones, Tablets of any sort). How much Web browsing (I mean with a "generic" Web browser) do you perform on your smartphone or tablet? Most of the time, I'm pretty ready to bet my shirt that you use a dedicated App for that: Flipboard App, Twitter App, Facebook App, newspaper app, ...
The latest example that comes to my mind is from QWiki (very much acclaimed mash-up of Google search and Wikipedia). This web site is stunning (fast, accurate, interesting). It is a pure Web experience. But they just released an App (iPad only so far).
Do you have an idea why we want App for our devices and pure Web for our desktops/laptops?
mardi 19 avril 2011
Pierre et vacance de service sur place
Si je fais un parallèle entre le livre et notre "expérience client" pendant la semaine, j'ai peur que les maths ne doivent redéfinir leur notion de parallèlisme...
Nous allons régulièrement chez P&V, et nous en sommes globalement très satisfait. Nous avons même été "enchantés" (cf le livre de Guy) il y a quelques années (à Port Bourgenay) où la manageuse nous a "upgradé" spontanément et gracieusement dans un duplex 6-7 personnes (nous n'étions que 2 adultes et 2 jeunes ado à l'époque).
Ce fut une excellente opération car depuis, nous prenons systématiquement des surfaces plus grandes que nécessaires pour notre cohorte. Et nous revenons chez P&V (nous sommes, comme beaucoup d'autres, des clients dits "premium", ce qui confère quelques avantages comme l'absence de frais de dossier à la réservation, une arrivée anticipée possible, ...).
Mais cette fois-ci, notre arrivée fut assez différente de ce que nous connaissions:
- il nous a fallu attendre une heure pour obtenir un seul des deux appartements réservés (et pourtant nous sommes arrivés une heure après l'heure d'ouverture des remises de clés); le suivant n'a été disponible que 45 minutes plus tard.
- nos voeux (émis à la réservation pour les clients "premium") n'ont pas été correctement compris...
- une absence totale de "relation client": pas moins de 4 hôtesses/hôtes (du stagiaire au manager) se sont "occupés" de nous; pas ou peu de sens du service.
Ce qui aurait pu être un simple raté de l'équipe à l'arrivée s'est prolongé par la suite:
- absence de produit d'entretien dans le lave-vaisselle (sels régénérants et liquide de rinçage), malgré notre relance,
- fuite du lavabo
- cuvette des toilettes immonde de noirceur
- pas de réponse au téléphone de la réception (ni sur la ligne interne, ni sur la ligne publique) pendant toute la semaine
- les horaires du loueur de vélo étaient fantaisistes : pas simple de lui rapporté un vélo crevé quand il ferme plus tôt que l'horaire indiqué
- queue interminable à la réception (réservation tennis, signalement d'un soucis [puisque le téléphone est inopérant!], règlement de dépenses, ...): le même et seul réceptionniste devait tout gérer (mais où sont donc passés tous les employés du jour d'arrivée)
- le plus inquiétant: écroulement du lit supérieur des lits superposés des enfants; heureusement, l'occupant supérieur n'a rien eu et personne ne se trouvait dans le lit du dessous.
Alors oui, c'est facile de critiquer; oui c'est un abus tentant de faire valoir ses droits de client "premium". Afin d'éviter de céder à ces tentations, voici quelques pistes pour les organisateurs de P&V pendant le séjour de leur clients (rien à dire sur la partie réservation) :
- Sécurité: vérifier la sûreté des appartements après leur rénovation (c'est parce que notre appart était rénové, que le lit superposé avait été démonté et mal remonté; nous ne sommes d'ailleurs pas bien sûr qu'après notre malheureuse aventure, une campagne de vérification ait été entreprise...)
- Accueil: débuter la relation avec un nouvel arrivant par quelque chose comme "que puis-je pour vous?". Ne pas changer d'interlocuteur, sauf à la demande du client (cela n'empêche pas l'employer de faire valider une requête par un plus gradé, mais c'est lui qui doit apporter le résultat en l'assumant: sinon, il y perte totale de confiance el lui par les clients).
- Fidélité: Distinguer ouvertement ce qui différencie les clients fidélisés des autres (ces derniers auront alors tout le loisir de se sentir poussés vers ce statut privilégié). Proposer systématiquement le programme de fidélité aux clients non encore "fidélisés" en leur montrant l'intérêt pour eux. Tout cela suppose que l'on s'intéresse VRAIMENT aux clients, à tous les échelons de la hiérarchie, dans toutes les spécialités.
- Horaires: il vaut mieux fermer 5 minutes plus tard qu'indiqué sur les horaires officiels au lieu de fermer avant l'heure: cela évitera beaucoup de frustrations
- Propreté: en début de saison, penser à nettoyer la cuvette des toilettes qui sont restées longtemps inutilisées.
- "Customer experience": toujours disposer d'un recéptioniste en standby pour palier à un afflux de clients à la réception. Ne pas laisser le téléphone sonner dans le vide... (et encore moins quand les clients physiquement présents à la réception l'entendent sonner: comment peuvent-ils se sentir en confiance si on ne tient pas compte des appels entrants?)
En conclusion, ces problèmes n'ont pas pollué notre séjour (il suffisait de les noter sur un carnet au fur et à mesure pour pouvoir écrire ce billet; et passer à autre chose, en remerciant cependant la providence de ne pas avoir été obligé d'atterrir à l'hôpital suite à l'écroulement du lit superposé).
Nous en avons bien profité en famille et sommes bien reposés. Nous retournerons probablement chez P&V, en espérant que ce séjour peu enchanteur sera remplacé par un séjour aussi enchanteur que celui mentionné au début.
Nous en avons bien profité en famille et sommes bien reposés. Nous retournerons probablement chez P&V, en espérant que ce séjour peu enchanteur sera remplacé par un séjour aussi enchanteur que celui mentionné au début.
samedi 2 avril 2011
iPad (le 2, of course) en instance d'arrivée...
(un petit truc pour réserver son iPad 2 en fin de billet...)
A la sortie du premier iPad, j'étais un peu sceptique, puis ai été converti (sans acheter pour autant). Je considère toujours que c'est une machine de salon pour toute la famille, toujours prête. Mais pour le coup, l'iOS de la belle bête n'est toujours pas prévu pour être multi-users, et c'est bien dommage. Comment faire pour partager cette machine si un seul compte mail, facebook, twitter, dropbox, ... n'est possible?
Bon, je n'ai toujours pas résolu ce dilemme, mais je suis dans l'attente d'acheter l'iPad2 depuis plusieurs mois déjà.
Et là, las! On dirait que l'on envie les US et leurs queues historiques devant les stores d'Apple. Alors on s'y est mis. Incroyable. J'imaginais qu'il y avait qu'aux US qu'on pouvait camper devant un magasin pour un produit Apple. Et ben non, certains ont passés la nuit devant le Store de l'Opéra (et peut-être ailleurs?).
Moi, j'ai essayé par deux moyens d'en faire venir des US par des potes, mais iPad 2 rime avec "sold out" là-bas.
Et puis, depuis le début de la semaine, j'ai craqué (suite à la remise des augmentations salariales?). Je cherche à en acheter un. Mais c'est la pénurie. Argh.
En appelant le magasin de Vélizy, on me dit de passer par le site d'Apple (dédiée à l'iPad). Ensuite, de chercher en bas "Trouver un Apple Store". Là, on demande à "réserver" (sous l'image iPad2). Ensuite, on sélectionne le magasin et ... (roulement de tambour ou sonnerie au morts). Si vous avez de la chance, un modèle qui vous intéresse ne sera pas
...Petite astuce: j'ai appris par un vendeur les choses suivantes:
- les Stores reçoivent des iPad 2 dans la journée, mais...
- ne les mettent pas en vente (c'est garantie, si si!) - donc pas besoin de tenter sa chance sur place
- ils attendent le SOIR pour mettre à jour le stock sur le site (manip plus haut pour les consulter)
- à partir de 21h. Tout est dans le "à partir": comme ils quittent le magasin vers 22h, les stocks peuvent ne commencer à être jour que vers 22h. Et c'est à ce moment que j'ai eu du bol (bon enfin, je le voulais en noir...)
- ils n'ont rien reçu de la semaine (celle du 28/04) - sauf Ve, des 3G seulement
Voilou, bon courage à vous...
vendredi 11 février 2011
Pas de fatalitiX!
Je viens de lire un article au titre attirant: Je suis X-Mines mais je me suis soigné qu'un ami m'a fait parvenir.
Bof bof…
Malgré un titre accrocheur et un texte qui crache dans la soupe (très franchouillard jusque là), le fond est … peu profond.
Ce garçon, s’il avait été vraiment original, serait resté en France ! C’est assez commun de partir s’installer aux US après tout, non?
De plus, ce n’est pas parce qu’on a fait l’X qu’on est le mieux armé du monde pour entreprendre (enfin, là j’infère sur la base de tous les X-créateurs d'entreprise, de tous les X que je connais et ceux que j’ai eu en stage !). Peut-être est-ce même le contraire… (bon, je connais quelques eXceptions ...)
Par ailleurs, il faut quand même toucher un peu terre quand on balance sur les fonctionnaires : c’est le job rêvé de toute la génération actuelle !!! si si, vérifiez par vous-même (j’ai la flemme de googliser)
Enfin, si l’idée est d’être innovant, il va falloir qu’on développe un peu plus le Design Thinking dans (TOUTES) les formations et dans les entreprises. On est un petit groupe dans ma boîte actuelle à développer cela en interne : pas simple, pas gagné (nous sommes une X-boîte typique de celles dénoncées par l’auteur), mais tellement disruptive que je signe des quatre mains.
Ce n’est pas parce qu’on va éliminer les « Corps » que l’on favorisera pour autant la créativité (d’entreprises, d’idées, …). Laissons-les tranquille les « Corps » : c’est un joli joujou pour ceux que ça intéresse. Par contre, incitons les jeunes à s’ouvrir, montrons la voie de la différence (lateral thinking), poussons nos gamins à sortir des clous (thinking out of the box). C'est accessible et ce serait déjà pas mal, non?
Bof bof…
Malgré un titre accrocheur et un texte qui crache dans la soupe (très franchouillard jusque là), le fond est … peu profond.
Ce garçon, s’il avait été vraiment original, serait resté en France ! C’est assez commun de partir s’installer aux US après tout, non?
De plus, ce n’est pas parce qu’on a fait l’X qu’on est le mieux armé du monde pour entreprendre (enfin, là j’infère sur la base de tous les X-créateurs d'entreprise, de tous les X que je connais et ceux que j’ai eu en stage !). Peut-être est-ce même le contraire… (bon, je connais quelques eXceptions ...)
Par ailleurs, il faut quand même toucher un peu terre quand on balance sur les fonctionnaires : c’est le job rêvé de toute la génération actuelle !!! si si, vérifiez par vous-même (j’ai la flemme de googliser)
Enfin, si l’idée est d’être innovant, il va falloir qu’on développe un peu plus le Design Thinking dans (TOUTES) les formations et dans les entreprises. On est un petit groupe dans ma boîte actuelle à développer cela en interne : pas simple, pas gagné (nous sommes une X-boîte typique de celles dénoncées par l’auteur), mais tellement disruptive que je signe des quatre mains.
Ce n’est pas parce qu’on va éliminer les « Corps » que l’on favorisera pour autant la créativité (d’entreprises, d’idées, …). Laissons-les tranquille les « Corps » : c’est un joli joujou pour ceux que ça intéresse. Par contre, incitons les jeunes à s’ouvrir, montrons la voie de la différence (lateral thinking), poussons nos gamins à sortir des clous (thinking out of the box). C'est accessible et ce serait déjà pas mal, non?
mardi 1 février 2011
Un petit problème de Maths de niveau Première S
Soit P le polynôme de degré 2011 tel que pour tout entier n, 0<= n <= 2011 on ait: P(n)=n/(n+1).
Calculer P(2012) (rien à voir avec les Présidentielles de 2012! quoique...)
Bon, un petit coup de main pour les esprits rouillés: on pourra utiliser le polynôme Q défini par Q(x)=(x+1)P(x) - x.
Une dernière indication pour la route: en Première, ils ne connaissent pas les nombres complexes.
Calculer P(2012) (rien à voir avec les Présidentielles de 2012! quoique...)
Bon, un petit coup de main pour les esprits rouillés: on pourra utiliser le polynôme Q défini par Q(x)=(x+1)P(x) - x.
Une dernière indication pour la route: en Première, ils ne connaissent pas les nombres complexes.
jeudi 9 décembre 2010
10h-10km : la 118 honnie mais tant convoitée!
Mercredi 8/12/2010 vers 12h30. J'ai quitté Palaiseau (mon bureau) pour Massy (mes collègues) pour une réunion en début d'après-midi. Circulation pénible mais acceptable pour le temps (j'ai dû mettre 5 minutes de plus que d'habitude). Bon, arrivé sur site, j'aurai dû sentir que ça commençait mal: à la réception, on ne pouvait pas me laisser rentrer car ils n'avaient plus de badge visiteur à me donner pour passer les portillons d'accès...
Malgré tout, on arrive à faire notre réunion (très bonne réunion d'ailleurs, en audio avec des collègues bloqués sur un autre site). On termine un peu plus tôt que prévu (sisi, ça arrive ; rarement, mais ça arrive!).
Départ à 17h de Massy donc. Direction Boulogne.
Quelle mauvaise idée j’ai eu de vouloir prendre mon petit chemin habituel (cap vers la 118 en tangentant l'A10) au lieu de passer par l'A6 (voire même de suivre le conseil avisé d'un bon collègue en prenant le RER).
Bilan : 10h pour les 10 premiers km (et heureusement, seulement 1h pour les 10 derniers !). Finalement j’ai pu arriver à la maison à 4h du matin.
Le tout dans un paysage digne d’un film du type « The Day After » : des voitures et camions laissés là où les conducteurs ont pu (voulu ?), à droite, à gauche, au milieu ; une route comme une patinoire, des montées qui font baliser mais qui sont finalement reposantes quand tu abordes des descendantes sans contrôle aucun. Je reconnais que je n’en menais pas large dans la rampe d’accès montante à l’A10 à Massy. Et encore moins dans la descente 200m plus loin (et 1h plus tard). J'étais très heureux d'avoir une voiture de moins d'un an.
Une scène hallucinante avec un motard sur sa grosse BM (sisi une moto par ces conditions !) qui tombait tous les 20m malgré les 2 automobilistes qui l’accompagnaient à pied pour lui servir de béquilles. Mais aussi un joggeur (vers minuit je crois) qui faisait son entrainement sur la D444 blindée et au point mort. Un peu plus loin, un cycliste. Autre attraction : un hélico qui nous survolait (la sécurité civile ? une télé ?) et qui a même tenté de se poser sur le pauvre terreplein central, mais il a renoncé (peut-être de peur de se voir assaillir de gens qui l’auraient pris pour un taxi ?).
Mais j’ai encore une grosse boule au ventre, une amertume réelle, une franche mauvaise conscience d’être passé à côté de ma bonne action du jour : à un moment, j’ai vu un jeune labrador qui se baladait entre les voitures. J’ai d’abord cru (plus certainement j’ai voulu croire) qu’il appartenait à un automobiliste qui lui permettait de se dégourdir les jambes ; puis je ne l’ai plus vu. 30mn (ou une heure ?) plus tard je le revois. Le doute n’est plus permis. Et encore moins quand je le vois remonter la file de voitures arrêtées dans un sens et dans l’autre. Enfin, il s’allonge sur le terreplein dans une ornière. J’ai cru que je soulagerais ma conscience en le signalant aux policiers qui déroutaient les automobilistes en sens inverse (sans se préoccuper de nous donner des infos à nous). Ils n’ont pas eu l’air intéressés par ce naufragé-là. Mais je ne leur jette pas la pierre, car moi, je n’ai pas fait ce que j’aurai du faire : le prendre et le mettre an chaud dans ma voiture. Cela m’attriste vraiment et je ne suis pas fier de moi. Maintenant que je me suis sincèrement battu la coulpe, attaquons celle des organisateurs de ces festivités neigeuses...
Absence complète d’information (enfin un peu sur France Info [toutes les 30mn quoi]; d’ailleurs, au milieu de la nuit, même eux se sont lassés de montrer le cynisme du Ministre de l’Intérieur qui réfute le terme de « pagaille » [dixit : le mot « pagaille » est souvent associé à « indescriptible », or nous décrivons les problèmes et actions en cours, donc il n’y a pas de pagaille ; n’est-ce pas ce que l’on appelle un syllogisme des temps modernes ?]), pas plus de présence sur le terrain (mais où sont ces 50 gymnases transformés en centre d’hébergement ?), les rares policiers rencontrés ne savaient rien, rien non plus sur Internet (ce doit encore être la faute de Google qui n’a pas eu le temps d’indexer les infos des portails gouvernementaux, départementaux ou les sites des villes elles-mêmes [il parait qu’il y avait un hébergement prévu à Bièvres (http://www.bievres.fr/), mais impossible d’en trouver la trace sur leur site]; à moins que le webmaster ne soit le seul à pouvoir mettre du contenu sur le site et comme il était sur la 118…), des informations contradictoires des automobilistes venant en sens inverse, le manque d’envie de faire demi-tour pour re-parcourir en sens inverse le trajet péniblement accumulé ces 7 dernières heures, … Aucune coordination, aucune information. Comme le dit un humoriste en s’adressant au Ministre de l’Intérieur : « un peu trop à l’intérieur, allez voir le temps qu’il fait à l’extérieur » !
Un moment de pur bonheur : arriver à mettre les roues (les 4 en même temps) sur la 118 à l’entrée de Bièvres ; je ne pensais pas éprouver un tel soulagement. Cela dit, après déjà plus de 8h passées en voiture à moins d’1km/h de moyenne, je pense que ma perception de ce genre de choses était un peu émoussée… Bon, ok, c'était le chaos, on faisait la queue pour participer à la nuit blanche et certains avaient déjà renoncé en se rangeant (proprement au début) sur le bas-côté.
Un autre moment amusant : alors que j’étais un peu plus loin sur la 118 (en contre-bas d’Usines Center), entre 2 murs de camions à droite et à gauche, une seule file de pleine de voitures devant moi, l’automobiliste de derrière craque : il sort de sa voiture et frappe à ma fenêtre : « est-ce que vous pourriez avancer pour que je puisse passer » (sous-entendu dans les 30cm qui me séparent du camion à ma droite). Par solidarité, j’ai avancé. En y réfléchissant, je crois qu’un peu plus loin il a fait le mauvais choix de continuer à vouloir passer par la droite, dans une file bordée des deux côtés de camions et de voitures abandonnées, qui se terminait par une camionnette pile au milieu de la file! Moi, j’ai eu de la chance, je suis passé à gauche du mur de camion au milieu de la route, j’ai évité les voitures délaissées de-ci de-là.
Et enfin, miracle, en haut de cette montée pénible, tout près d’Usines Center, j’ai abouti sur le terrain plat, une route toute plate sans aucune voiture/camion arrêtée, on pouvait de nouveau rouler sur 2 files (enfin les rescapés seulement, et ils n’étaient pas nombreux vers 3h30). Et là on découvre une route propre, permettant de rouler à 30km/h, voire même une pointe à 50km/h une fois passé Vélizy.
Une dernière angoisse : et la descente sur Boulogne ? La 118 est-elle coupée ? La pente n’est-elle pas trop vertigineuse par ces conditions.
Et bien non ! Ouf.
Sur les 20km de mon trajet, seul le tronçon Vélizy-Pont de Sèvres (incluant la descente donc) était propre et traité. Cela m’a rempli d’allégresse (c'est un peu hyperbolique là, non?). Je savais (enfin j’y croyais très fort) qu'en arrivant à Boulogne, les routes seraient propres et fastoches à côté de ce qui avait précédé durant les 11 dernières heures. Allez un petit 50km/h sur l’avenue du Général Leclerc, déserte ou presque. Le sapin de Noël de la Place Marcel Sembat (oh, chouette, la civilisation). Bon maintenant, il faut descendre la pente du garage de la maison : ouf le gardien a fait le nécessaire plusieurs fois dans l’après-midi ; le temps d’une reconnaissance à pied et je suis dans l’ascenseur et bientôt au lit ; après 11h de trajet. J’aurai dû aller dans les Alpes, cela aurait été moins pénible !
Finalement, comme je l’avais annoncé à mes collègues, c’est le carburant qui fait la différence. Bon nombre de véhicules étaient à l’arrêt pour cause de panne sèche. En 10h, j’ai quasi rien consommé : y sont bien les nouveaux moteurs, non ?
Par contre, l’organisation des animations sur la route n’est pas au point.
Malgré tout, on arrive à faire notre réunion (très bonne réunion d'ailleurs, en audio avec des collègues bloqués sur un autre site). On termine un peu plus tôt que prévu (sisi, ça arrive ; rarement, mais ça arrive!).
Départ à 17h de Massy donc. Direction Boulogne.
Bilan : 10h pour les 10 premiers km (et heureusement, seulement 1h pour les 10 derniers !). Finalement j’ai pu arriver à la maison à 4h du matin.
Le tout dans un paysage digne d’un film du type « The Day After » : des voitures et camions laissés là où les conducteurs ont pu (voulu ?), à droite, à gauche, au milieu ; une route comme une patinoire, des montées qui font baliser mais qui sont finalement reposantes quand tu abordes des descendantes sans contrôle aucun. Je reconnais que je n’en menais pas large dans la rampe d’accès montante à l’A10 à Massy. Et encore moins dans la descente 200m plus loin (et 1h plus tard). J'étais très heureux d'avoir une voiture de moins d'un an.
Une scène hallucinante avec un motard sur sa grosse BM (sisi une moto par ces conditions !) qui tombait tous les 20m malgré les 2 automobilistes qui l’accompagnaient à pied pour lui servir de béquilles. Mais aussi un joggeur (vers minuit je crois) qui faisait son entrainement sur la D444 blindée et au point mort. Un peu plus loin, un cycliste. Autre attraction : un hélico qui nous survolait (la sécurité civile ? une télé ?) et qui a même tenté de se poser sur le pauvre terreplein central, mais il a renoncé (peut-être de peur de se voir assaillir de gens qui l’auraient pris pour un taxi ?).
Mais j’ai encore une grosse boule au ventre, une amertume réelle, une franche mauvaise conscience d’être passé à côté de ma bonne action du jour : à un moment, j’ai vu un jeune labrador qui se baladait entre les voitures. J’ai d’abord cru (plus certainement j’ai voulu croire) qu’il appartenait à un automobiliste qui lui permettait de se dégourdir les jambes ; puis je ne l’ai plus vu. 30mn (ou une heure ?) plus tard je le revois. Le doute n’est plus permis. Et encore moins quand je le vois remonter la file de voitures arrêtées dans un sens et dans l’autre. Enfin, il s’allonge sur le terreplein dans une ornière. J’ai cru que je soulagerais ma conscience en le signalant aux policiers qui déroutaient les automobilistes en sens inverse (sans se préoccuper de nous donner des infos à nous). Ils n’ont pas eu l’air intéressés par ce naufragé-là. Mais je ne leur jette pas la pierre, car moi, je n’ai pas fait ce que j’aurai du faire : le prendre et le mettre an chaud dans ma voiture. Cela m’attriste vraiment et je ne suis pas fier de moi. Maintenant que je me suis sincèrement battu la coulpe, attaquons celle des organisateurs de ces festivités neigeuses...
Absence complète d’information (enfin un peu sur France Info [toutes les 30mn quoi]; d’ailleurs, au milieu de la nuit, même eux se sont lassés de montrer le cynisme du Ministre de l’Intérieur qui réfute le terme de « pagaille » [dixit : le mot « pagaille » est souvent associé à « indescriptible », or nous décrivons les problèmes et actions en cours, donc il n’y a pas de pagaille ; n’est-ce pas ce que l’on appelle un syllogisme des temps modernes ?]), pas plus de présence sur le terrain (mais où sont ces 50 gymnases transformés en centre d’hébergement ?), les rares policiers rencontrés ne savaient rien, rien non plus sur Internet (ce doit encore être la faute de Google qui n’a pas eu le temps d’indexer les infos des portails gouvernementaux, départementaux ou les sites des villes elles-mêmes [il parait qu’il y avait un hébergement prévu à Bièvres (http://www.bievres.fr/), mais impossible d’en trouver la trace sur leur site]; à moins que le webmaster ne soit le seul à pouvoir mettre du contenu sur le site et comme il était sur la 118…), des informations contradictoires des automobilistes venant en sens inverse, le manque d’envie de faire demi-tour pour re-parcourir en sens inverse le trajet péniblement accumulé ces 7 dernières heures, … Aucune coordination, aucune information. Comme le dit un humoriste en s’adressant au Ministre de l’Intérieur : « un peu trop à l’intérieur, allez voir le temps qu’il fait à l’extérieur » !
Un autre moment amusant : alors que j’étais un peu plus loin sur la 118 (en contre-bas d’Usines Center), entre 2 murs de camions à droite et à gauche, une seule file de pleine de voitures devant moi, l’automobiliste de derrière craque : il sort de sa voiture et frappe à ma fenêtre : « est-ce que vous pourriez avancer pour que je puisse passer » (sous-entendu dans les 30cm qui me séparent du camion à ma droite). Par solidarité, j’ai avancé. En y réfléchissant, je crois qu’un peu plus loin il a fait le mauvais choix de continuer à vouloir passer par la droite, dans une file bordée des deux côtés de camions et de voitures abandonnées, qui se terminait par une camionnette pile au milieu de la file! Moi, j’ai eu de la chance, je suis passé à gauche du mur de camion au milieu de la route, j’ai évité les voitures délaissées de-ci de-là.
Et enfin, miracle, en haut de cette montée pénible, tout près d’Usines Center, j’ai abouti sur le terrain plat, une route toute plate sans aucune voiture/camion arrêtée, on pouvait de nouveau rouler sur 2 files (enfin les rescapés seulement, et ils n’étaient pas nombreux vers 3h30). Et là on découvre une route propre, permettant de rouler à 30km/h, voire même une pointe à 50km/h une fois passé Vélizy.
Une dernière angoisse : et la descente sur Boulogne ? La 118 est-elle coupée ? La pente n’est-elle pas trop vertigineuse par ces conditions.
Et bien non ! Ouf.
Sur les 20km de mon trajet, seul le tronçon Vélizy-Pont de Sèvres (incluant la descente donc) était propre et traité. Cela m’a rempli d’allégresse (c'est un peu hyperbolique là, non?). Je savais (enfin j’y croyais très fort) qu'en arrivant à Boulogne, les routes seraient propres et fastoches à côté de ce qui avait précédé durant les 11 dernières heures. Allez un petit 50km/h sur l’avenue du Général Leclerc, déserte ou presque. Le sapin de Noël de la Place Marcel Sembat (oh, chouette, la civilisation). Bon maintenant, il faut descendre la pente du garage de la maison : ouf le gardien a fait le nécessaire plusieurs fois dans l’après-midi ; le temps d’une reconnaissance à pied et je suis dans l’ascenseur et bientôt au lit ; après 11h de trajet. J’aurai dû aller dans les Alpes, cela aurait été moins pénible !
Finalement, comme je l’avais annoncé à mes collègues, c’est le carburant qui fait la différence. Bon nombre de véhicules étaient à l’arrêt pour cause de panne sèche. En 10h, j’ai quasi rien consommé : y sont bien les nouveaux moteurs, non ?
Par contre, l’organisation des animations sur la route n’est pas au point.
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